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R et D en aquaculture au Canada de 2011

Liste des organismes

Pêches et Océans Canada (MPO)

La vision du MPO en matière de développement de l'aquaculture au Canada consiste à « offrir des avantages aux Canadiens grâce à la culture d'organismes aquatiques, tout en préservant la valeur écologique et socio–économique des océans et des eaux intérieures du Canada. » Au nom du gouvernement du Canada, le MPO contribue à la concrétisation de cette vision en faisant la prestation de programmes et de services qui appuient les intérêts scientifiques, sociaux et économiques du Canada dans ses océans et ses eaux intérieures tout en assurant les résultats suivants à l'intention des Canadiens:

  • Des secteurs maritimes et des pêches économiquement prospères ;
  • Des écosystèmes aquatiques durables ;
  • Des eaux sécuritaires et sécurisées

Afin d'assurer ces résultats, le MPO a élaboré divers programmes offrant une base scientifique solide et une gestion efficace, tant pour appuyer la prospérité économique du secteur de l'aquaculture que pour garantir la durabilité des écosystèmes aquatiques du Canada.

Le MPO est le ministère fédéral chef de file en matière de gestion durable des pêches et de l'aquaculture. La responsabilité de la gestion et du développement (gouvernance) de l'aquaculture est partagée avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, ce qui permet de s'assurer que le cadre juridique et réglementaire de l'aquaculture répond aux besoins du secteur et des Canadiens.

Oursin vert

Afin d'orienter les efforts de recherche, le MPO a mis au point une séquence d'effets (SE) liés à l'industrie aquacole. Les activités d'aquaculture – l'agent stressant – et sa relation avec les effets y sont décrit pour chacune des sept séquences : produits chimiques, pertes, lumière, bruit, éléments nutritifs, agents pathogènes et structure. Les lacunes au niveau des connaissances et les recommandations de recherche concernant chaque séquence ont été reconnues au moyen d'un processus consultatif des sciences, ce qui aidera le MPO à établir des priorités de recherche pour le Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA) et le Programme de recherche sur la réglementation de l'aquaculture (PRRA). L'objectif sera de cibler les priorités de recherche qui répondent clairement aux besoins des autorités de réglementation et des gestionnaires fédéraux, provinciaux et territoriaux. http://www.dfo–mpo.gc.ca/csassccs/Publications/SARAS/2009/2009_071–fra.htm

La recherche du MPO en matière d'aquaculture est soutenue par quatre programmes principaux axés sur les objectifs suivants :

  • Remédier aux lacunes dans les connaissances liées à la réglementation fédérale et provinciale en matière d'aquaculture, ainsi que, depuis décembre 2010, traiter les priorités de recherche à l'appui de la réglementation régissant l'aquaculture du Pacifique (Programme de recherche sur la réglementation de l'aquaculture) ;
  • Améliorer le niveau de collaboration en matière de recherche et développement entre l'industrie de l'aquaculture et le MPO en favorisant les activités de collaboration en R.–D. (Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture) ;
  • Élaborer des outils génomiques qui serviront au diagnostic des maladies et au développement des reproducteurs (Initiative de R.–D. en génomique) ;
  • Établir des projets en collaboration afin de faciliter le transfert des dernières technologies de la recherche et développement à l'étape de la commercialisation pour que celles–ci soient utilisées par l'industrie de l'aquaculture (Programme d'innovation en aquaculture et d'accès au marché).

Ces quatre programmes qui financent la recherche et développement en aquaculture sont décrits en détails ci–après.

Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA)

Le Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA) est une initiative du Ministère des Pêches et des Océans (MPO) visant à accroître la coopération en recherche et développement entre l'industrie aquicole et le ministère, et dans certains cas avec d'autres partenaires de financement. Le PCRDA est un programme dirigé par l'industrie qui permet de jumeler des chercheurs de l'industrie et du MPO. Les projets sont réalisés dans les installations de recherche du MPO et parfois dans celles de partenaires de l'industrie. Le programme accorde des fonds à des projets de recherche coopératifs qui sont proposés et financés conjointement par les partenaires aquaculteurs. Les fonds dont dispose le PCRDA sont d'environ 4 275 millions de dollars par année, et sont répartis à l'échelle régionale.

Les principaux objectifs du PCRDA sont d'améliorer la compétitivité de l'industrie canadienne de l'aquaculture, de renforcer la collaboration entre le Ministère et l'industrie dans le but de favoriser le développement l'aquaculture au Canada, de faciliter et accélérer le processus de transfert de la technologie et la commercialisation de la recherche ainsi que de renforcer la capacité scientifique touchant les activités essentielles de recherche et développement en aquaculture. Les trois grands objectifs en recherche et développement, selon lesquels les priorités nationales et régionales ont été établies, sont les suivants :

  • le meilleur rendement possible de la production de poisson ;
  • la santé optimale des poissons
  • le rendement environnemental de l'industrie.

Depuis la mise en oeuvre du PCRDA en 2001, plus de 321 projets ont été approuvés et financés. Au total, des recherches de plus de 70 millions de dollars ont été financées au moyen du PCRDA, dont 32,5 M$ en fonds du PCRDA, 15,5 M$ en contributions de l'industrie, 6,3 M$ en contributions d'autres partenaires de projet et 17 M$ du MPO, qui a ajouté cette somme à celle qu'il alloue annuellement au PCRDA.

Information: Corina Busby ( Corina.Busby@dfo–mpo.gc.ca) http://www.dfo–mpo.gc.ca/aquaculture/acrdp–pcrda/index–fra.htm

Initiative de recherche et développement en génomique (IRDG)

Le recours à des outils et à des techniques de pointe en recherche génomique et biotechnologique permet au ministère des Pêches et des Océans d'améliorer sa capacité de protéger les espèces en voie de disparition, de gérer l'ouverture et la fermeture des pêches, d'éviter la surexploitation des ressources, de poursuivre les braconniers, d'améliorer les pratiques aquacoles, de maîtriser les épidémies de maladies et d'assainir les sites contaminés. Cette orientation est harmonisée de façon stratégique avec les priorités fédérales en matière de sciences et de technologie dans le contexte de la durabilité environnementale, du soutien scientifique aux fins de décisions réglementaires et stratégiques ainsi que de l'utilisation de technologies de pointe au sein des ministères fédéraux à vocation scientifique pour gérer la vaste gamme d'activités humaines dans les eaux canadiennes.

L'IRDG appuie la recherche en génomique au pays en faveur des principaux objectifs fédéraux en matière de politiques publiques dans les domaines d'intérêt national afin de renforcer l'innovation, de promouvoir la compétitivité et d'assurer la durabilité pour le bien des Canadiens. Depuis la mise en oeuvre de l'IRDG en 1999, les ministères et organismes participants (Conseil national de recherches du Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Santé Canada et Agence de la santé publique du Canada, Ressources naturelles Canada, Environnement Canada et Pêches et Océans Canada) ont augmenté leur capacité en matière de ressources humaines et amélioré les outils, l'équipement, l'infrastructure et les réseaux nécessaires pour entreprendre des projets de recherche et développement en génomique ainsi que pour participer à des programmes à grande envergure et à fort impact dans le cadre d'une vaste collaboration avec des organisations canadiennes et internationales.

Information: Mark Hovorka ( Mark.Hovorka@dfo–mpo.gc.ca) www.dfo–mpo.gc.ca/Science/biotech-genom/abgrds–srdbfa/index–fra.htm Des renseignements supplémentaires relatifs aux priorités, aux plans, aux programmes et aux projets sont disponibles sur le site web du MPO: www.dfo–mpo.gc.ca.

Programme de recherche sur la réglementation de l'aquaculture (PRRA)

Le Programme de recherche sur la réglementation de l'aquaculture (PRRA) est un programme de recherche interne du MPO qui fournit un appui aux projets de recherche axés sur l'élargissement de la base des connaissances scientifiques pertinentes en vue d'appuyer et d'informer la réglementation environnementale éclairée du MPO fondée sur l'écosystème et la prise de décisions en ce qui concerne le secteur de l'aquaculture.

Le PRRA a été créé en 2008 dans le cadre du nouveau programme sur l'aquaculture, et les connaissances et l'information obtenues grâce aux recherches financées appuieront les activités fédérales, provinciales et territoriales visant à élaborer un cadre canadien pour la gestion du risque environnemental lié à l'aquaculture.

Les priorités du PRRA en matière de recherche visent à répondre aux priorités régionales et nationales en matière de réglementation, avec un accent sur la compréhension des interactions entre l'aquaculture et l'environnement pour appuyer le choix de sites et sur les connaissances scientifiques pour appuyer la gestion de la santé du poisson, y compris la recherche visant à appuyer la lutte contre le pou du poisson et la recherche sur le devenir des traitements contre le pou du poisson et leurs effets sur les organismes non ciblés.

Information: Nancy House ( Nancy.House@dfo–mpo.gc.ca),

Programme d'innovation en aquaculture et d'accès au marché (PIAAM)

En 2008, le Ministère des Pêches et des Océans a annoncé un nouveau programme de subventions et de contributions pour soutenir le développement, le début de la commercialisation et l'adoption de techniques novatrices pour le secteur canadien de l'aquaculture. Au cours des cinq prochaines années, 23,5 millions de dollars seront disponibles pour les projets d'innovation et d'accès au marché.

Ce nouveau programme a pour objectif de regrouper les investissements du secteur privé et d'autres secteurs dans l'industrie aquacole pour permettre:

  • d'améliorer la compétitivité de l'industrie aquacole canadienne en favorisant un secteur qui ne cesse de se développer et d'adopter des technologies et des techniques de gestion novatrices pour rehausser sa compétitivité et sa performance environnementale globale ;
  • de positionner les produits de l'aquaculture canadiens sur le marché comme étant des produits de valeur supérieure selon leur performance environnementale, leur traçabilité et d'autres facteurs.

Depuis juin 2008, le PIAMM a versé environ 15 millions de dollars dans 106 projets dont la valeur totale est de 58,5 millions de dollars. Ces projets contribuent aux objectifs du programme visant au développement de produits de valeur supérieure, au développement durable, à la diversification des espèces ou au développement de technologies vertes.

Pour de plus amples informations, visitez le site Web du PIAAM à l'adresse suivante : Résultats du Programme d’innovation en aquaculture et d’accès au marché

Prendre un échantillon de sang d'un saumon de l'Atlantique anesthésié

Les investissements du CRSNG dans l'aquaculture atteint des sommets historiques pour les partenariats de R.–D.

Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) ainsi que ses partenaires industriels et gouvernementaux ont effectués des investissements dans les partenariats de recherche en aquaculture qui ont atteint des sommets historiques ces dernières années. Cette montée en flèche est attribuable aux efforts déployés actuellement par le gouvernement fédéral pour répondre aux besoins en matière d'innovation dans le secteur des pêches et des industries connexes.

En 2009–2010, les investissements du CRSNG dans les partenariats de recherche entre les universités et les industrie en aquaculture ont dépassé 4,6 millions de dollars – plus de 2,5 fois la moyenne annuelle des 10 années précédentes. Ils ont permis de susciter auprès des partenaires industriels et gouvernementaux des contributions de 2,7 millions de dollars qui constituent un investissement sept fois plus élevé qu'en 2000–2001.

Le secteur des pêches et les industries connexes figuraient parmi les quatre secteurs industriels désignés comme prioritaires dans le budget de 2008 pour les investissements du CRSNG dans les partenariats de recherche. Pour donner suite à ces priorités, le CRSNG a reçu un montant supplémentaire de 34 millions de dollars par an. Au cours des deux dernières années, le CRSNG a implanté plus de 24 millions de dollars dans les partenariats de recherche liés au domaine des pêches et de l'aquaculture. Ce financement a permis d'appuyer plus de 25 projets de recherche et deux réseaux stratégiques, dont le Réseau canadien d'aquaculture multi–trophique intégrée du CRSNG.

Le Programme de subventions de recherche et développement coopérative (RDC) du CRSNG et le Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA) du MPO appuient tous deux la recherche en collaboration avec l'industrie de l'aquaculture. Puisque ces programmes sont complémentaires, les équipes de chercheurs en aquaculture des universités, du MPO et de l'industrie travaillant collaboration peuvent présenter une demande de financement de contrepartie dans le cadre des deux programmes. Le CRSNG et le MPO cherchent des moyens pour faciliter l'évaluation des propositions soumises simultanément dans le cadre de ces programmes de recherche en collaboration. De plus, il est possible que le CRSNG et le MPO commanditent conjointement un programme visant à créer de nouveaux partenariats entre les chercheurs de l'industrie, des universités et du gouvernement.

http://www.nserc–crsng.gc.ca/Professors–Professeurs/RPP–PP/CRD–RDC_fra.asp

Nouvelle stratégie dictée par l'industrie

Le nouveau Programme de subventions d'engagement partenarial (SEP) du CRSNG, qui aide les chercheurs universitaires à établir de nouveaux partenariats durables avec des entreprises canadiennes, constitue un appui supplémentaire lors des ateliers conjoints. Il accorde des subventions pouvant atteindre 25 000 $ pour une période de plus de six mois afin d'aider les chercheurs à résoudre des problèmes technologiques propres aux entreprises. Jusqu'à présent, le programme connaît beaucoup de succès tant auprès des chercheurs que des entreprises : plus de 400 subventions d'engagement partenarial ont été attribuées en 2010.

Le Programme de SEP est l'une des nouvelles initiatives découlant de la Stratégie en matière de partenariats et d'innovation (SPI) du CRSNG, qui a été dévoilée en novembre 2009. Ce plan d'action, qui a été développé en collaboration avec l'industrie et en considération de leurs recommandations, repose sur quatre priorités principales : établir des relations durables ; améliorer l'accès aux programmes de financement des partenariats ; établir des liens entre les gens et les compétences ; et se concentrer sur les priorités nationales. Cette stratégie à quatre volets vise principalement à plus que doubler le nombre d'entreprises qui participent aux partenariats de recherche financés par le CRSNG en le portant à environ 3 000 d'ici 2014.

Les subventions d'engagement partenarial devraient grandement contribuer à atteindre cet objectif, mais le CRSNG va aussi de l'avant avec plusieurs autres stratégies visant à inciter un plus grand nombre d'entreprises à participer à des partenariats de recherche, par exemple :

  • Il redéfinit le mandat de ses cinq bureaux régionaux – Atlantique, Québec, Ontario, Prairies et Pacifique – pour qu'ils s'impliquent fortement dans les collaborations de recherche entre l'industrie et les établissements postsecondaires ;
  • Il organise des activités où les représentants des entreprises et les chercheurs intéressés peuvent se rencontrer brièvement dans un cadre structuré pour discuter de leurs besoins et de leurs capacités ;
  • Il appuie la gestion des projets subventionnés par les fonds de partenariat ;
  • Il offre des subventions aux chercheurs à l'appui d'études de marché pour faciliter la commercialisation des inventions prometteuses et renseigner sur les orientations de la recherche ;
  • Il améliore sa Politique sur la propriété intellectuelle (PI) de manière à accroître la gamme d'arrangements possibles entre l'industrie et les établissements postsecondaires, dont la cession de droits de PI aux partenaires industriels.

Outre ces mesures, le CRSNG a beaucoup élargi l'éventail des possibilités de financement à la disposition des entreprises qui désirent tirer parti de l'expertise des collèges communautaires et des cégeps du pays. Par exemple, dans le cadre du Programme d'innovation dans les collèges et la communauté, il a lancé les subventions de recherche appliquée et développement, qui aideront les spécialistes des collèges à résoudre des problèmes propres aux entreprises.

Au cours des deux dernières années, le CRSNG a introduit plusieurs nouveautés importantes pour aider les entreprises à bénéficier des énormes investissements fédéraux dans la recherche et la formation d'étudiants au sein des établissements postsecondaires. Les chercheurs qui souhaitent demeurer au fait de ce qui se passe au CRSNG peuvent s'abonner à son nouveau bulletin électronique intitulé « En partenariat ». Les lecteurs pourront être tenus au courant des nouvelles possibilités de financement et en savoir plus sur l'incidence favorable des partenariats de recherche financés par le CRSNG sur la prospérité des entreprises canadiennes.

Le PARI–CNRC soutient les PME en aquaculture afin de favoriser leur croissance par l'innovation

Le programme d'aide à la recherche industrielle (PARI) du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) soutient les petites et moyennes entreprises (PME) du Canada afin de les aider à se développer en force, en taille et plus rapidement, grâce à l'innovation et à la technologie. Mis en application grâce à un réseau de plus de 240 conseillers en technologie industrielle (CTI) disséminés dans plus d'une centaine de collectivités du Canada, ce programme aide les entreprises à mettre au point des technologies et à les commercialiser sur le marché mondial. Il offre aux PME une gamme de services consultatifs, de possibilités de réseautage et de création de liens, ainsi qu'une aide financière non remboursable. Ces services sont adaptés aux caractéristiques industrielles, socio–économiques et géographiques des PME, apportant une réponse personnalisée à leurs besoins en développement.

Depuis le 1er avril 2009, le PARI–CNRC a fourni une aide financière de 3 190 588 $ à des PME aquicoles au Canada. Ces sommes ont été investies dans 65 projets différents dans le développement et l'amélioration de nouveau produits et processus, ainsi que dans l'adoption d'intiatives. Voici quelques exemples de l'aide apportée au secteur de l'aquaculture pendant cette période :

  • Le PARI–CNRC a appuyé la mission de transfert technologique de TRI–GEN Fish Improvement Ltd. (Bruce Swift : bruceswift@shaw.ca), une entreprise salmonicole de C.–B., afin d'amener Cryogenetics AS de la Norvège à faire la démonstration de sa technologie de cryoconservation de la laitance de poisson. Cryogenetics AS a incorporé une subdivision, Canada Cryogenetics Services Inc., qui offrira ses services aux entreprises aquicoles du pays.
  • Québec–Aquabiotech Inc. du Québec (Hélène Drouin : info@aquabiotech.ca) a reçu un soutien du programme d'emploi des jeunes du PARICNRC pour l'embauche d'un stagiaire qui a travaillé à la création d'un habitat de bassin d'élevage pour le poisson–zèbre et les crapauds Xenopus. Dans le cadre du même programme, Acadian Sturgeon and Caviar Inc. (Cornel Ceapa : cceapa@acadiansturgeon.com), de Carter's Point (N.–B.), a recruté un stagiaire pour étudier les répercussions des conditions physiques en milieux de culture sur la croissance des premiers stades de vie chez l'esturgeon d'élevage.
  • Le PARI–CNRC a consenti une aide financière à Lyndon Fish Hatcheries Inc. (Lynn Rieck : lynnrieck@mail.com), de New Dundee (Ontario), qui collabore avec les truiticulteurs du Canada Atlantique à la mise au point de souches ayant un meilleur taux de croissance pour le grossissement en cage marine.
  • Le PARI–CNRC a mis en contact le transformateur de poissons et fruits de mer de Terre–Neuve Allen Fisheries Ltd. (Sean Allen : sallen@allensfisheries.com) et l'institut maritime de l'Université Mémorial de Terre–Neuve en vue d'assurer le succès de la mise au point d'un système de retenue à long terme des moules d'élevage vivantes. Le PARI–CNRC a également apporté un soutien technique et financier à ce projet.

En 2002, le PARI–CNRC a collaboré avec des associations de l'industrie telles que l'association des salmoniculteurs du Nouveau Brunswick, l'association de l'aquaculture de la Nouvelle–Écosse, l'association de l'industrie de l'aquaculture à Terre–Neuve (NAIA) et de l'alliance de l'aquaculture à l'Île–du–Prince–Édouard (PEIAA) dans la création du Réseau de recherche–développement industrielle en aquaculture au Canada Atlantique (RRDIACA) en plaçant des coordonnateurs de R.–D. dans chacune des associations. Depuis, le PARI–CNRC a soutenu des coordonnateurs dans des associations de l'industrie conchylicole de la Colombie–Britannique, de l'Ontario, du Québec et du Nouveau–Brunswick. La présence du RRDIACA et des coordonnateurs a augmenté la capacité technique des associations de ce secteur économique. Cela a permis de favoriser le transfert technologique aux membres des associations, d'établir et de communiquer les priorités de R.–D. aux intervenants ainsi que d'augmenter la coordination de la R.–D. dans le secteur et l'accès à l'expertise externe pour les membres.

Information : CTI du PARI–CNRC, 1–877–994–4727 ou envoyer un courriel à publicinquiries.irap–pari@nrc–cnrc.gc.ca

Moule bleue
Photo subaquatique d'un saumon de l'Atlantique à l'intérieur d'un grand bassin

Les projets de recherche de Génome C.–B. s'attaquent à de grands enjeux en aquaculture

L'aquaculture, la plus grande industrie du secteur des pêches évalué à 1,9 milliard de dollars en C.–B., comprend des exploitations salmonicoles terrestres et océaniques. Dominée par le saumon, l'huître et d'autres mollusques, la récolte totale en 2007 a été de 88 900 tonnes, ayant produit 388 millions de dollars en revenus et 116 millions de dollars pour le PIB. Le saumon d'élevage représente 94 % de la valeur totale de la production provenant des fermes d'aquaculture de la province, plaçant la C.–B. au quatrième rang des plus grands producteurs de saumon d'élevage au monde.

Il est toutefois pressant de trouver des solutions innovatrices pour soutenir et étendre la production. Les travaux scientifiques en génomique aident à la mise au point de meilleures stratégies de gestion destinées à protéger la biodiversité et à maintenir la santé des espèces marines et d'eau douce. La recherche en génomique fournit également de nouvelles technologies pour la sélection de traits liés à la qualité et à la production visant à s'assurer que l'industrie des pêches et de l'aquaculture fournissent continuellement des produits de grande valeur.

Les projets de recherche de Génome C.–B. s'attaquent à d'importants enjeux pour les industries de la pêche et de l'aquaculture comme le pou du poisson, les changements climatiques et la demande accrue de produits alimentaires. Les projets visent à apporter une meilleure compréhension des effets, sur le poisson et d'autres espèces aquatiques, des changements qui surviennent dans l'environnement, des effets des algues toxiques et des maladies ainsi que de l'interaction des pathogènes et des parasites. Les applications et les technologies découlant de cette recherche comprennent des outils qui permettent de prévoir la réponse à des facteurs de stress et à des changements environnementaux, des méthodes de surveillance des pathogènes et parasites viraux, bactériens ou fongiques afin d'améliorer la prédiction et le traitement des épidémies, ainsi que le soutien à de nouvelles méthodes de lutte contre la prolifération d'algues autour des exploitations piscicoles.

Exemple de projets :

Mise au point d'un outil d'évaluation de la santé des moules marines (Myt–OME) : mesure de l'impact environnemental sur la santé des moules

Financée par Génome C.–B., l'équipe met au point un outil de génomique sensible pour de multiples espèces de moules marines ; cet outil permettra de faire des évaluations plus précises de la santé dans les exploitations aquacoles et en zones côtières et aidera à surveiller les effets des changements qui surviennent dans l'environnement. Les méthodes actuelles de mesure de l'impact environnemental sur la santé des moules sont fastidieuses et font appel principalement à des indicateurs physiologiques peu fiables.

Génome du saumon atlantique : Génome C.–B. s'allie à des partenaires internationaux pour séquencer le génome du saumon atlantique

Le but du projet comprenant de multiples étapes est de produire une séquence génomique qui permettra de déterminer le contenu et l'organisation des gènes du génome du saumon atlantique. Ce génome servira ensuite de référence et guidera le séquençage du génome d'autres salmonidés, notamment ceux du saumon du Pacifique et de la truite arc–en–ciel, ainsi que de parents éloignés comme l'éperlan et le brochet.

Des outils génomiques pour la gestion de la pêche (FishMan Omics) : évaluation de la santé de l'industrie du saumon sauvage de C.–B.

Ce projet financé par Génome C.–B. et dirigé par Scott Hinch de l'Université de Colombie–Britannique et Kristi Miller de Pêches et Océans Canada a recours à la génomique pour caractériser les biomarqueurs permettant d'évaluer la santé et l'état global des stocks de poissons migrateurs.

Génomique de la morue charbonnière : compréhension des variations génétiques de la morue charbonnière

Financé par Génome C.–B., le projet de génomique de la morue charbonnière a mis au point un ensemble préliminaire d'outils génomiques pouvant fournir des renseignements importants aux entreprises aquacoles de même qu'aux gestionnaires des stocks de poissons sauvages. Ben Koop de l'Université de Victoria, en collaboration avec Sablefish Canada Ltd., a défini et caractérisé des variations génétiques de la morue charbonnière, facilitant l'identification des individus pour la surveillance des stocks sauvages et l'établissement de programmes d'élevage sélectif en aquaculture.

Génomique du pou et du saumon (GiLS) : utilisation de la génomique pour combattre les infections du saumon par le pou du poisson

Une équipe de chercheurs (Ben Koop de l'Université de Victoria, William Davidson de l'Université Simon Fraser, Simon Jones de Pêches et Océans Canada et Grant Murray de l'Université Vancouver Island), financée par Génome C.–B., utilise une technologie de microréseaux dans l'examinen des modes d'expression des gènes du saumon et du pou du poisson afin de déterminer quels sont les gènes qui subissent des changements importants d'expression pendant l'infection. L'identification de marqueurs génétiques chez le pou permettra d'examiner les caractéristiques de la population, y compris les habitudes migratoires, les origines et la sélection, ce qui fournira par ailleurs des renseignements à propos des facteurs génétiques qui influencent la réponse hôte–pathogène.

http://www.genomebc.ca

Rôle de l'APECA et investissements dans l'industrie de l'aquaculture au Canada Atlantique

Fondée en 1987, l'Agence de promotion économique du Canada Atlantique (APECA) est un organisme fédéral du gouvernement du Canada visant au développement économique des provinces du Nouveau–Brunswick, de l'Île du Prince Édouard, de la NouvelleÉcosse et de Terre–Neuve–et–Labrador. Disposant de 30 bureaux dans la région du Canada Atlantique, l'APECA collabore avec les entreprises et les collectivités pour stimuler l'innovation, la productivité et l'esprit concurrentiel au sein de l'économie de cette région. En outre, elle veille à ce que l'on tienne compte des intérêts du Canada Atlantique dans les politiques et les programmes proposés par d'autres ministères et organismes fédéraux.

L'APECA a pour mandat général d'accroître les possibilités d'emploi et le revenu perçus dans la région de l'Atlantique. Elle a inclus l'aquaculture au nombre des secteurs stratégiques du Canada Atlantique. Grâce au Fonds d'innovation de l'Atlantique (FIA) et au Programme de développement des entreprises (PDE), l'APECA, en partenariat avec des intervenants de l'industrie, à investit dans des projets innovateurs et dans des infrastructures, tirant parti des avantages concurrentiels de l'industrie de l'aquaculture. Ainsi, au cours des dix dernières années, l'APECA a orienté les contributions du FIA vers les projets suivants de R.–D. en aquaculture :

Projets de R.–D. en aquaculture liés au poisson :

  • Génome Atlantique (à l'échelle de la région de l'Atlantique) : Génomique de la morue franche et amélioration génétique du stock de géniteurs en vue d'accroître les possibilités commerciales de l'industrie de l'élevage de la morue
  • Université du Nouveau–Brunswick (N.–B.) : Recherche et développement en aquaculture multitrophique intégrée en vue d'atténuer les répercussions sur l'environnement de l'élevage en cage en mer
  • Université du Nouveau–Brunswick (N.–B.) : Système de traitement des effluents pour l'aquaculture terrestre destiné à atténuer les rejets d'effluents
  • Novartis Animal Health Canada (Î.–P.–É.) : Mise au point d'une plateforme et d'un vaccin à ADN pour le virus d'herpès de Koï
  • Université de Moncton (N.–B.) : Travaux de recherche et développement sur le stock de géniteurs d'ombles chevaliers hautement sélectionnés afin d'accroître les possibilités commerciales
  • Scotian Halibut Limited (N.–É.) : Mise au point d'un stock de flétans géniteurs certifié en vue d'accroître les possibilités commerciales
  • Centre des sciences de la mer Huntsman (N.–B.) : Mise sur pied d'une installation pour le stock de saumons atlantiques géniteurs afin d'accroître les possibilités commerciales
  • Research Productivity Council (N.–B.) : Mise au point d'un nouvel outil de diagnostic pour les pathogènes du poisson à l'intention de l'industrie de l'aquaculture
  • Université Memorial (T.–N.–L.) : Soutien à la constitution d'un stock géniteur de morues et à l'établissement de protocoles de gestion de la santé des poissons afin d'accroître les possibilités commerciales de l'industrie de l'aquaculture.
  • Collège vétérinaire de l'Atlantique (Î.–P.–É.) : Création d'un centre des sciences de la santé aquatique pour le soutien de l'industrie aquacole de la région
  • Génome Atlantique (Î.–P.–É.) : Développement de Camelina comme supplément alimentaire pour l'industrie aquacole
  • Aqua Bounty Canada Inc. et Aqua Bounty Farms Inc. (Î.–P.–É.) : Création d'une technologie visant à obtenir des saumons atlantiques stériles par la reproduction
  • Atlantech Engineering & Associates Incorporated (Î.–P.–É.) : Progression de la technologie du traitement des effluents et de la recirculation de l'eau pour l'industrie de l'aquaculture terrestre
  • Solarvest (Î.–P.–É.) Inc. : Huiles de micro–algues pour des applications nutraceutiques dans le domaine de l'alimentation du saumon
  • Cooke Aquaculture Inc. (N.–B.) : Mise au point et mise en oeuvre d'un système de traçabilité des stocks d'aquaculture
  • Novartis Animal Health Canada Inc. (Î.–P.–É.) : Réduction de l'anémie infectieuse du saumon (AIS) grâce à la vaccination et à la sélection génétique

Projets de R.–D. en aquaculture liés aux mollusques et aux algues

  • PEI Aquaculture Alliance (Î.–P.–É.) : Gestion des espèces envahissantes (p. ex. tuniciers) qui salissent les exploitations aquacoles
  • Université de Moncton (N.–B.) : Technologies et services visant à améliorer les possibilités commerciales de l'industrie conchylicole (p. ex. huîtres)
  • Acadian Seaplants Limited (N.–É.) : Culture d'une biomasse d'algues à des fins d'alimentation humaine et d'une biomasse pour les composés actifs à utiliser dans divers secteurs (p. ex. agriculture, nutrition)

Information : consultez le FIA et le PDE au http://www.acoa–apeca.gc.ca

Saumon de l'Atlantique nageant dans un grand bassin d'élevage
Jeune loup ocellé

Genome Canada

Génome Canada est un organisme sans but lucratif, créé en février 2000, auquel le gouvernement du Canada a confié le mandat d'élaborer et de mettre en oeuvre une stratégie nationale pour le financement de projets de recherche à grande échelle en protéomique et en génomique, au profit des Canadiens.

La pêche et l'aquaculture forment l'un des six champs d'action de Génome Canada ; en 2010, elles ont bénéficié d'une aide de 43 millions de dollars en recherche liée à la génomique, la moitié environ de ce montant, soit 21 millions, provenant d'Industrie Canada par l'intermédiaire de Génome Canada et l'autre moitié étant issue de diverses sources publiques et privées.

Les concours de Génome Canada comportent des évaluations internationales réalisées par des pairs et sont axés sur des projets de recherche ayant un fort potentiel de mise en oeuvre. De façon générale, les projets donnent lieu à une excellente collaboration entre l'industrie, les universités et les représentants gouvernementaux. Ces travaux sont maintenant reconnus dans le monde entier et favorisent l'avancement de ce secteur sur le plan de la génomique, de même que des solutions aux problèmes de politique, de commercialisation et d'application des connaissances.

Les résultats des projets sont communiqués de façon aussi large que possible, dans des revues spécialisées de l'industrie et d'autres publications pertinentes, ainsi que par des moyens comme des conférences et réunions d'associations d'aquaculture et de scientifiques.

Génome Colombie–Britannique et Génome Atlantique, compte tenu de leur proximité par rapport aux industries de l'aquaculture, ont géré une bonne partie des projets liés à l'aquaculture financés par Génome Canada et ont collaboré à de nombreux aspects de ces projets, créant ainsi un réseau national d'expertise.

Les résultats des projets comprennent:

  • Le projet international de Recherche en génomique sur le saumon atlantique (GRASP) et la création subséquente du Consortium de recherche en génomique sur tous les salmonidés (cGRASP), qui ont mis au point un ensemble de ressources génomiques fondées sur des preuves pour les salmonidés (saumons, truite, omble). Ces outils aident l'industrie, le gouvernement, les universitaires, ainsi que les conversationnistes environnementaux à faire face à différents défis, allant de la maladie amibienne des branchies en Australie jusqu'à la surveillance de déchets municipaux en Europe et au Canada. (GRASP 2001–2005) (cGRASP 2006–2010)
  • La découverte des gènes liés à la croissance et d'autres traits d'intérêt pour l'industrie de l'élevage du flétan au Canada, qui a amélioré leurs programmes de sélection et réduit le délai d'accès au marché de 20 %, augmentant ainsi grandement la rentabilité. (Projet Pleurogene, 2005–2008)
  • L'augmentation de la productivité et de l'innovation au sein de l'industrie canadienne de l'élevage de la morue par la découverte des gènes associés à la résistance à la maladie, aux taux de croissance et à la tolérance au stress. (Projet de Génomique de la morue et amélioration du stock de géniteurs, 2006–2010)

Considérant l'aquaculture comme un facteur économique ayant le potentiel de jouer un rôle déterminant au Canada, Génome Canada continue de maintenir ce secteur parmi ses six priorités et sollicite activement la contribution de l'industrie et du gouvernement en ce qui à trait aux questions les plus importantes.

Information:http://www.genomecanada.ca

Génome Atlantique

Face à l'incroyable potentiel de l'aquaculture au Canada, Génome Atlantique a fait de ce domaine l'un des principaux éléments de son budget de recherche. En collaboration avec le gouvernement du Canada, par l'intermédiaire de Génome Canada et de nombreux autres partenaires régionaux, l'organisation a pu investir plus de 27 millions de dollars dans des projets de génomique liés à l'aquaculture, destinés à accroître la productivité et à réduire les coûts liés à la production aquacole.

Les projets, dont la valeur oscillait entre 4 et 18 millions de dollars, ont attribué leurs résultats considérables à la nature coopérative des recherches dans le cadre desquelles des solutions génétiques ont pu être mises au point pour aider l'industrie à relever ses principaux défis.

Les projets ont porté sur divers enjeux, allant de l'obtention d'un stock de géniteurs élites à l'étude d'aliments durables pour le remplacement de la farine et de l'huile de poisson.

Les résultats marquants à ce jour comprennent les suivants:

  • Découverte des gènes liés à la croissance et à d'autres traits d'intérêt pour l'industrie canadienne de la culture du flétan, ce qui a permis d'améliorer ses programmes de sélection et réduit le temps de mise sur le marché de 20 %, augmentant ainsi grandement la rentabilité (Projet Pleurogene, 2005–2008)
  • Accroissement de la productivité et de l'innovation au sein de l'industrie canadienne de la gadiculture grâce à la découverte des gènes associés à la résistance aux maladies, au taux de croissance et à la tolérance au stress (Projet Génomique de la morue franche et amélioration génétique du stock de géniteurs, 2006–2010)

Un projet en cours (L'huile de caméline : oléagineux de l'avenir au Canada, 2010–2013) porte sur le potentiel de la caméline, plante oléagineuse robuste, comme solution partielle de remplacement de l'huile et de la farine de poisson dans les aliments utilisés en aquaculture. La forte teneur en protéines de cette plante en fait un solide candidat à l'inclusion dans les aliments pour poissons et et pourrait réduire le coût et les problèmes de durabilité associés à la farine et à l'huile de poisson. La caméline est déjà utilisée dans d'autres aliments pour animaux avec grand succès tel que ceux de la volaille. Le projet, entrepris au Collège d'agriculture de la Nouvelle–Écosse et au Centre des sciences océaniques de l'Université Memorial, avec la collaboration d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, est financé à l'échelle régionale par des organismes tels que l'Agence de promotion économique du Canada Atlantique – Fonds d'innovation de l'Atlantique – pour la composante Atlantique, et par l'Entente de partenariat pour le développement économique de l'Ouest pour la composante des Prairies.

L'aquaculture continue d'être un élément cible de Génome Atlantique. L'organisme cherche activement à obtenir la contribution des producteurs et du gouvernement dans les domaines prioritaires de cet important secteur.

Information: Shelley King ( sking@genomeatlantic.ca)

Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentatiom du Québec (MAPAQ)

Le Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) favorise le développement durable et la compétitivité du secteur des pêches et de l'aquaculture du Québec.

Sa Direction de l'innovation et des technologies soutient les programmes de recherche scientifique et d'appui technique à l'industrie menés par ses trois centres de R.–D. : le Centre maricole des Îles de la Madelaine (CeMIM), le Centre aquacole marin de Grande–Rivière (CAMGR) et le Centre technologique des produits aquatiques, à Gaspé (CTPA). Ceux–ci génèrent des connaissances utiles à l'industrie et coordonnent l'aide technique dispensée aux entreprises aquacoles par un réseau de collaborateurs répartis sur tout le territoire québécois.

Le MAPAQ est responsable du développement et de la mise en oeuvre de stratégies et de programmes qui ont pour but de favoriser l'innovation. Il soutient financièrement la réalisation projets de surveillance, de R.–D., de transfert technologique et de diffusion l'information. Il encourage également la collaboration entre l'industrie, les institutions et les organismes de R.–D.

Enfin, mandaté par le Gouvernement du Québec, le MAPAQ attribue deux fonds dédiés au financement de la recherche gérés par la Société de développement de l'industrie maricole (SODIM) et la Société de recherche et de développement en aquaculture continentale inc. (SORDAC), et finance les organismes de R.–D. tels que le Centre aquacole de la Côte–Nord, le Centre de transfert et de sélection des salmonidés et le Centre de recherche sur les biotechnologies marines.

Information:http://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Pages/Accueil.aspx

Société de développement de l'industrie maricole (SODIM)

La Société de développement de l'industrie maricole (SODIM) a été créée en 1997 offrir, aux entreprises intéressées par la mariculture, une aide financière souple et adaptée à leurs besoins. La SODIM est un organisme sans but lucratif dont la mission est de contribuer à la création et au développement d'entreprises de mariculture rentables et compétitives.

Pour réaliser sa mission, la SODIM s'est donnée l'objectif suivant : favoriser le développement d'une industrie maricole viable sur le territoire visé, soit en Gaspésie, aux Îles de la Madeleine, dans le Bas–Saint–Laurent et en Côte–Nord, notamment en :

  • offrant une aide financière aux projets d'implantation, de diversification et d'expansion d'entreprises de mariculture ;
  • offrant des services d'aide technique et de conseil aux entreprises maricoles ;
  • favorisant la recherche/développement et le transfert technologique en aquaculture

Pour réaliser sa mission, la SODIM dispose de deux outils importants, soit un fond d'investissement et un fond de R.–D. Le fonds de R.–D. a pour objectif général de stimuler la recherche et le transfert de technologie favorisant le développement des entreprises aquacoles d'eau douce et d'eau de mer des régions maritimes du Québec. Il vise essentiellement a financer des activités de recherche précompétitives, c'est–à–dire de nature très pratique. Ainsi, avec ce fond, la SODIM cherche à favoriser l'innovation dans l'industrie aquacole de ces régions. La SODIM, avec la collaboration de ses partenaires, a la responsabilité d'identifier les priorités de recherche, de préparer un plan d'action scientifique et de s'assurer de sa mise en oeuvre.

Information:http://www.sodim.org/

Le Réseau Aquaculture Québec (RAQ)

Le Réseau Aquaculture Québec (RAQ) est un réseau de chercheurs (des professeurs du CÉGEP ainsi que des chercheurs universitaires et des chercheurs des gouvernements fédéraux et provinciaux) qui prennent part à la recherche en aquaculture au Québec. Le réseau a bénéficié du soutien de Valorisation–Recherche Québec (VRQ) et de la Société de développement de l'industrie maricole (SODIM) de 2001 à 2006. Au cours de la période allant de 2006 à 2012, le Réseau bénéficiera d'un soutien du programme des réseaux stratégiques des Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies (FQRNT).

Le RAQ a réussi à réunir tous les chercheurs du Québec qui s'intéressent à l'aquaculture des poissons, des mollusques et des crustacés en environnement d'eau douce ou en milieu marin et à leur offrir une tribune pour comparer et mettre en commun les résultats de leurs recherches et leur expertise.

Le RAQ entretient depuis toujours une relation très étroite avec le secteur aquacole du Québec, tout particulièrement de par son étroite collaboration avec la SODIM et la Société de recherche et de développement en aquaculture continentale (SORDAC) ; des partenaires jouant un rôle actif dans l'élaboration du programme scientifique du RAQ.

Information: Céline Audet, PhD, directrice scientifique ( celine_audet@uqar.qc.ca) http://raq.uqar.ca/

Oursin
Saumon sauvage lors de la migration de reproduction

Société de recherche et de développement en aquaculture continentale (SORDAC) inc.

La Société de recherche et de développement en aquaculture continentale (SORDAC) inc. a été créée en 1993 pour la coordination et le financement de la recherche et du transfert de technologie dans le domaine de l'aquaculture d'eau douce au Québec.

Son conseil d'administration est formé de 11 administrateurs dont cinq proviennent de l'entreprise privée, quatre des milieux d'enseignement et deux du secteur public. Ses membres, représentés majoritairement par des pisciculteurs actifs, contribuent à plus de 80 % de la production aquacole québécoise destinée à la consommation et à l'ensemencement.

La mission de la SORDAC consiste à créer un consensus sur les priorités d'actions à entreprendre, à assurer la coordination et le financement d'activités de recherche et de transfert de technologie ainsi qu'à favoriser un maillage efficace entre partenaires de recherche et industriels afin d'accroître la productivité et la rentabilité des entreprises québécoises qui se consacrent à l'aquaculture d'eau douce.

Dans le cadre de sa mission, la SORDAC a notamment pour mandat :

  1. d'élaborer et de mettre en oeuvre une stratégie de recherche et de transfert de technologie
  2. de susciter et de financer des activités de recherche exploitables par l'industrie
  3. d'organiser et de financer le transfert de technologies dans les entreprises
  4. de procéder à la recherche de fonds pour le financement de ses activités

Forum du saumon du Pacifique

En janvier 2009, le Forum du saumon du Pacifique de la C.–B. a terminé son mandat en Colombie–Britannique après avoir présenté un rapport final et des recommandations. Il était à l'oeuvre depuis avril 2005 à titre de corps public indépendant qui utilisait la science et le dialogue avec les intervenants pour faire progresser la gouvernance durable du saumon du Pacifique de la C.–B. Depuis 2006, le Forum a financé divers projets de recherche et rapports techniques.

Avant de mettre fin à ses activités, le Forum a financé plusieurs initiatives qui seront mises en oeuvre au printemps et à l'été 2009, dont les suivantes:

  • une collecte de données océanographiques pour mettre au point le modèle dynamique de volume fini des eaux côtières qui suit le mouvement du pou du poisson et d'autres particules dans l'archipel Broughton ;
  • une surveillance marine et une analyse des saumons roses et kétas juvéniles sauvages dans l'archipel Broughton durant la période d'émigration, de mars à juin ;
  • des études en laboratoire et sur le terrain des effets biologiques du SLICE®, (benzoate d'émamectine), un agent antiparasitaire largement utilisé dans les piscicultures de saumons pour contrôler le pou du poisson, sur l'environnement marin.

De plus, un examen indépendant par les pairs sera conduit sur les résultats des recherches provisoires du Forum et tirés du programme de recherche de Broughton de deux ans.

Les membres du Forum exercent également une pression sur la province pour la nomination d'un secrétariat des sciences indépendant ayant la recherche future comme responsabilité, afin de favoriser une méthode de gestion fondée sur l'écosystème. Cette recherche est nécessaire, afin d'évaluer toutes les activités de développement dans les bassins versants et les systèmes marins littoraux de la C.–B., et de convaincre le public que l'activité urbaine et industrielle est fondée sur la meilleure science existante.

Information : vous trouverez une copie du rapport final et des recommandations du Forum ainsi que les résultats de recherche et d'autres rapports à http://www.pacificsalmonforum.ca/research/index.php.Ce site Web demeurera actif pendant au moins un an.

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