Compte rendu 2009/008
Compte rendu de la réunion du Sous comité du CEESP sur les invertébrés : Cadre d’évaluation des stocks pour la pêche à la panope en Colombie-Britannique; Le 26 novembre 2008
Président : Raymond Lauzier
Sommaire
Le Sous-comité du Comité d’examen des évaluations scientifiques du Pacifique (CEESP) sur les invertébrés a tenu une réunion le 26 novembre 2008 à la Station biologique du Pacifique, à Nanaimo, en C.-B, pour examiner un document de travail.
Document de travail I2008-01 : Cadre d’évaluation des stocks pour la pêche à la panope en Colombie-Britannique
D. Bureau, C. Hand, W. Hajas
Le document de travail décrit le cadre d’évaluation des stocks pour la pêche à la panope en Colombie-Britannique (C.-B.) en commençant avec un aperçu de l’évaluation et de la gestion de cette pêche, depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui. Les auteurs décrivent les caractéristiques uniques de la biologie des panopes ainsi que la répartition, la structure et la dynamique de leur population afin de fournir une perspective et un contexte au cadre d’évaluation des stocks. Les mécanismes qui entrent en jeu, les types et les sources de données ainsi que les sources d’erreur dans le cadre d’évaluation des stocks sont également décrits. En raison de l’expansion de leur aire de répartition, les loutres de mer ont un impact de plus en plus important sur la pêche à la panope en C.-B; aussi discute-t-on des options qui permettraient à la pêche à la panope de subsister dans les zones fréquentées par les loutres de mer. Le point de référence limite (PRL) que l’on utilise pour fermer des gisements à la pêche à la panope en C.‑B. correspond à 40 % de la biomasse vierge (B0). Il faut proposer une solution de rechange à ce PRL; à cette fin, les options possibles sont présentées et analysées. Une mesure de conservation efficace, dans le cas de la panope, pourrait être l’établissement d’un système de réserves. Cependant, on pourrait estimer la biomasse de la panope à l’extérieur des zones d’exploitation commerciale afin d’établir la proportion de cette biomasse qui existe déjà en C.-B. dans les réserves de faitsituées à proximité.
Deux examinateurs, un de l’interne et l’autre de l’externe, ont passé en revue le document de travail. Tous deux ont soulevé des préoccupations relativement à la détermination des poids moyens et à l’utilisation des facteurs de correction. Ils ont également exprimé des inquiétudes concernant les facteurs d’observation et l’utilisation de points de référence limites (PRL). Tous deux ont proposé des solutions de rechange aux points de référence.
Le Sous-comité a discuté des seuils appropriés concernant la taille des prérecrues et de l’à‑propos de tels seuils. On s’est également interrogé sur la nécessité d’effectuer un relevé dans les zones de profondeur inférieure à 3 m. Une autre préoccupation concernait l’impact qu’aurait la stratification a posteriori sur l’estimation globale de la densité. Le Sous-comité a discuté du terme « point de référence limite » qui a été utilisé dans le document et a convenu que ce terme n’est pas approprié. On a discuté de la possibilité d’utiliser une densité minimale au lieu d’essayer d’estimer quelle était la B0 à une époque où les loutres de mer étaient absentes et où cette B0 avait atteint des sommets historiques. On a également proposé le recours à des scénarios de simulation, si les données le permettaient, afin de déterminer de manière plus réaliste quel serait le niveau le plus faible admissible compte tenu des impacts des loutres de mer ainsi que des événements de recrutement sporadiques. À l’analyse et aux questions du Sous-comité, les auteurs ont répondu qu’ils estimaient que nous occuperions mieux notre temps si nous réalisions des relevés sur un plus grand nombre de transects plutôt que dans les parcelles servant au calcul des facteurs d’observation, cette dernière activité pouvant exiger jusqu’à 25 % du temps total consacré aux relevés. Le Sous-comité a discuté longuement de la façon d’améliorer la collecte de données relatives à l’échantillonnage biologique, en particulier lorsqu’il a été question de la recommandation no 1 du document de travail. Les auteurs ont convenu d’appliquer provisoirement un facteur de correction de 11 % aux données des îles de la Reine-Charlotte et de 8 % aux données de Prince Rupert en attendant que d’autres travaux soient menés.
Le Sous-comité a félicité les auteurs pour la grande qualité du document et a accepté celui-ci sous réserve que des révisions mineures lui soient apportées.
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