Compte rendu 2016/033
Compte rendu de l'examen national par des pairs du protocole d'évaluation préalable des risques pour les espèces aquatiques marines non indigènes; du 4 au 6 février 2015
Présidente : Eddy Kennedy
Éditrice : Danielle Scriven
Sommaire
Un processus consultatif scientifique d'examen national par des pairs a eu lieu pour offrir un avis scientifique sur un nouvel outil d'évaluation préalable des risques (ÉPR) pour les espèces aquatiques marines non indigènes. Ce processus s'est tenu en trois parties : la partie 1 a eu lieu à Montréal, au Québec, du 22 au 24 novembre 2011; la partie 2 a eu lieu à Burlington, en Ontario, du 19 au 21 mars 2013; et la partie 3 (faisant l'objet du présent compte rendu) a eu lieu à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, à l'Institut océanographique de Bedford, du 4 au 6 février 2015. La partie 3 de ce processus visait à aborder les trois objectifs suivants :
- examiner un nouvel outil d'évaluation préalable des risques pour les espèces marines (outil canadien d'évaluation préalable pour les espèces marines envahissantes [outil canadien]) ainsi que les méthodes d'optimisation;
- fournir une liste des invertébrés non indigènes à haut risque déjà introduits et de ceux qui n'ont pas encore été signalés dans trois écorégions canadiennes (à savoir le golfe du Saint-Laurent, le plateau néo-écossais et le détroit de Georgie);
- fournir un avis scientifique sur le caractère adapté de l'outil canadien lorsqu'il s'agit de classer le niveau de risque associé aux espèces marines non indigènes d'autres taxons.
En s'appuyant sur la présentation de deux documents de travail, les participants à la réunion déterminent que l'outil canadien représente un outil d'ÉPR scientifiquement défendable et relativement rapide pour évaluer les espèces marines non indigènes et les classer par ordre de priorité. Cependant, malgré le caractère généralement « surparamétré » des outils d'évaluation des risques, les participants s'accordent sur le fait que, notamment en raison de la faible taille de l'échantillon de l'étude, l'optimisation de l'outil canadien pour le MPO n'est pas nécessaire à ce jour. Grâce à l'outil canadien et à une étude des connaissances spécialisées, une liste des invertébrés marins à haut risque a été dressée pour les trois écorégions canadiennes. Les espèces non indigènes sont notées en fonction de la probabilité d'invasion et des répercussions d'une telle invasion, et ces notes sont présentées dans une matrice de points chauds permettant de recenser les espèces d'invertébrés marins représentant le plus grand risque. En outre, les participants reconnaissent que l'outil canadien est un outil robuste qui devrait pouvoir être adapté et qui devrait être mis à l'essai en tant qu'outil d'ÉPR pour des taxons autres que les invertébrés marins. Les publications qui découlent la partie 3 de ce processus comprennent un avis scientifique du SCCS (MPO 2015), deux documents de travail qui seront publiés dans la littérature primaire (Drolet et al. 2015a, 2015bFootnote 1), et le présent compte rendu du SCCS.
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