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Document de recherche 2010/018

Séquence des effets entre les poissons à nageoires et les bivalves sauvages et d’élevage au Canada : facteurs et interactions potentiels ayant un impact sur la transmission bidirectionnelle de pathogènes

Par Amelia A.M. Grant et Simon R.M. Jones

Résumé

Cet article présente des données probantes sur les liens pouvant exister entre les activités, les facteurs de stress et les effets et la libération de pathogènes issus de l’aquaculture. Pour déterminer dans quelle mesure les pathogènes provenant des sites d’aquaculture constituent des facteurs de stress, il faut connaître les infections et les maladies existantes au sein des populations aquatiques sauvages. Au Canada et dans d’autres pays, il faudrait établir une surveillance ciblée des maladies endémiques. Sans ces connaissances, il est impossible de déterminer si les pathogènes constituent des facteurs de stress et, le cas échéant, jusqu’à quel point il en est ainsi. Il a été démontré scientifiquement que les pathogènes présents dans les populations sauvages sont à l’origine des infections initiales chez les animaux d’aquaculture et il a été établi dans une certaine mesure que les animaux d’aquaculture transmettent des pathogènes dans leur environnement. Cependant, il existe peu de données montrant le transfert de pathogènes des animaux et/ou des produits d’aquaculture, aux populations sauvages. Le présent document expose le contexte entourant les principes généraux du transfert de pathogènes : facteurs liés à l’hôte, il a été établi que le pathogène et l’environnement forment des interactions complexes qui, ensemble, influent sur la transmission de pathogènes et le développement de maladies qui s’ensuit. Ce document montre aussi la distinction à faire entre une infection et une maladie. Ces principes sont énoncés en utilisant quatre pathogènes aquatiques importants qui illustrent des modes spécifiques de biologie ou de transmission parmi les mollusques bivalves ou les poissons à nageoires : virus de l’anémie infectieuse du saumon, Renibacterium salmoninarum, Haplosporidium nelsoni, et Aeromonas salmonicida. Cet article aborde aussi les lacunes dans les connaissances et propose d’autres études qui pourraient être réalisées.

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