Document de recherche 2010/031
Les prises accidentelles, rejets et potentiel de survie suite à la remise à l’eau des poissons capturés dans les pêcheries de poissons de fond aux engins fixes dans l’OPANO 4T (Estuaire et sud du Golfe du Saint Laurent)
Par H.P. Benoît et T. Hurlbut
Résumé
Le présent document procure de l’information sur les tendances de l’effort de la pêche et les estimations de la composition des prises accidentelles et des rejets à la mer par la pêche aux principaux engins fixes (filets maillants, palangres et lignes à main) du poisson de fond dans la division 4T de l’Organisation des pêches de l’Atlantique Nord-Ouest (OPANO), couvrant l’estuaire et la partie sud du golfe du Saint-Laurent (1991-2008). On y présente également les résultats préliminaires d’une étude sur la survie éventuelle des poissons remis à l’eau à la suite de leur capture par les engins fixes susmentionnés. La pêche à la ligne à main à la morue a obtenu, et de loin, les plus bas taux de prises accidentelles et de rejets à la mer, ainsi que les plus basses estimations des quantités totales de prises accidentelles et de poissons rejetés. Selon les observations des indicateurs de survie après le rejet à la mer des morues (Gadus morhua), les poissons capturés lors de ces pêches sont généralement en bon état et, par conséquent, le taux de survie de tout poisson rejeté à la mer est estimé être bon, particulièrement pour les taxons plus résilients, notamment les chabots (Cottidae). À l’opposé, la pêche au filet maillant de la plie canadienne (Hippoglossoides platessoides) et la pêche à la palangre du flétan de l’Atlantique (Hippoglossus hippoglossus) ont obtenu les taux les plus élevés de prises accidentelles et de rejets à la mer. Cependant, la quantité totale de prises accidentelles et de rejets à la mer était comparativement basse dans ces pêches parce que les prises des espèces ciblées ont été généralement faibles (une situation qui change pour la pêche au flétan de l’Atlantique). Au fil des ans, la pêche au filet maillant du flétan du Groenland (Reinhardtius hippoglossoides) obtient constamment le total le plus élevé de rejets à la mer. Les taux de survie des taxons les plus souvent rejetés à la mer lors de ce type de pêche, soit la raie, l’aiguillat noir et le crabe, n’ont pas été évalués.
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