Document de recherche 2011/127
Programme d’étude avec bouées dérivantes pour l’aquaculture : Mise à jour 2010
Par A.W. Ratsimandresy, F. Page, G. Mabrouk, R. Losier, D. Drover, D. Ings et P. McCurdy
Résumé
L’industrie de l’aquaculture de Terre-Neuve-et-Labrador connaît actuellement une croissance rapide, avec le développement de sites de plus en plus consacrés aux poissons à nageoires. Afin de pouvoir procéder à une étude préliminaire de la circulation marine le long du littoral sud de Terre-Neuve-et-Labrador, on a procédé à 14 déploiements d’un total de 68 bouées dérivantes CAST (Convertible Accurate Surface Trackers) qui ont été observées dans différent endroits de la baie d’Espoir et la baie Fortune à l’été 2009 et 2010. L’information recueillie a été utilisée pour évaluer la circulation à la couche de surface de la zone. L’influence du forçage du vent, du mouvement des marées et du débit d’eau douce sur le transport de l’eau de surface a été estimée. La plupart des bouées dérivantes sont restées en liberté durant plus d’un cycle de marée semi-diurne. La circulation due aux vents peut avoir le dessus sur les mécanismes des marées. Durant les expériences, le débit fluvial n’a pas eu d’effet visible sur le mouvement de l’eau à la surface. Dans l’ensemble, la vitesse moyenne des bouées dérivantes s’élevait entre 0,10 et 0,25 m/s et les zones typiques d’influence se situaient entre 5 et 18 km sur une période de 24 heures.
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