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Document de recherche 2012/031

La portée et la diversité des prises accessoires des pêches commerciales canadiennes et la possibilité de leur utilisation rationnelle dans la production d'aliments piscicoles

Par E.M.P. Chadwick

Résumé

La possibilité d'utiliser les prises accessoires et les rejets en tant que source d'aliments destinés à l'industrie aquacole canadienne a été examinée en deux étapes. La première consiste en l'estimation du poids des prises accessoires et des rejets des pêches pour 2009-2010 en fonction de l'espèce ciblée, de l'endroit, du type d'engin de pêche et de la saison à partir des données des journaux de bord archivées dans la base de données Zonal Interchange File Format (ZIFF) du MPO, de données de la région du Pacifique du MPO sur le poisson de fond, les mollusques, les crustacés et le saumon du Pacifique, et d'analyses scientifiques publiées des données des observateurs. La documentation contient de nombreuses lacunes puisque très peu d'études ont été réalisées pendant l'exercice 2009-2010 et très peu d'analyses des prises accessoires et des rejets concernent les pêches au filet maillant, à la senne coulissante, à la palangre et au casier. Malgré ces lacunes, il semble que les plus importantes sources de rejets soient la pêche du pétoncle et de la mactre à la drague, la pêche de la crevette au chalut, la pêche du poisson de fond au chalut et la pêche à la grande palangre pélagique. L'estimation des rejets la plus modeste et la plus fiable s'élève à 38 000 tonnes, soit environ 4 % du total des débarquements. L'estimation élevée est de 96 000 tonnes, ce qui représente environ 10 % du total des débarquements. La seconde étape consiste en l'évaluation de la possibilité d'utiliser les prises rejetées, un mélange de poissons de fond, de crustacés, de mollusques et d'échinodermes comme ingrédients des aliments aquacoles. À l'heure actuelle, les aliments aquacoles sont créés presque entièrement à partir de petits poissons pélagiques capturés dans des stocks mondiaux généralement en pleine exploitation. Les rejets pourraient éventuellement servir de source de farine et d'huile de poisson, mais il faudrait d'abord élaborer des méthodes pour recueillir et entreposer le matériel qui est probablement débarqué à de nombreux ports très éloignés les uns des autres. En attendant, il serait possible de produire de la farine et de l'huile de poisson à partir de la grande quantité de déchets résultant de la transformation des fruits de mer, qui s'élève à environ 400 000 tonnes, soit dix fois le poids des rejets des pêches.

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