Document de recherche 2012/113
Renseignements en appui aux protocoles et aux stratégies de surveillance pour les indicateurs choisis dans l'aire marine protégée de Tarium Niryutait
Par J.W. Higdon et J.E. Paulic
Résumé
L'aire marine protégée de Tarium Niryutait (AMPTN) comprend trois sous-zones situées autour du delta du fleuve Mackenzie, à l'intérieur de la zone étendue de gestion des océans (ZEGO) de la mer de Beaufort. Le Secteur des sciences de Pêches et Océans Canada (MPO) doit appuyer l'Initiative sur la Santé des océans en fournissant des indicateurs, des protocoles et des stratégies défendables du point de vue scientifique pour la surveillance des objectifs de conservation des AMP. L'objectif de conservation pour l'AMPTN est de conserver et de protéger les bélugas (Delphinapterus leucas) et d'autres espèces (poissons anadromes, sauvagine et oiseaux de mer), leurs habitats, ainsi que les écosystèmes qui les soutiennent. Le Secteur des sciences de la Région du Centre et de l'Arctique du MPO a élaboré un cadre hiérarchique de 82 indicateurs pour les objectifs de conservation de l'AMPTN. Le Secteur des océans du MPO dans la région a choisi 5 des 82 indicateurs et a demandé des avis scientifiques relativement à des protocoles et des stratégies pour chacun. Les indicateurs choisis sont liés à la structure et à la biodiversité de l'écosystème (listes d'espèces et relevés), à la structure et à l'abondance de la population de bélugas (effort d'observation – distribution et abondance), et au bruit anthropique en tant que facteur de stress pour l'écosystème.
Le rapport présente des renseignements sur d'autres programmes de surveillance qui sont pertinents pour l'AMPTN ainsi que des avis scientifiques relatifs aux protocoles et aux stratégies pour chacun des cinq indicateurs choisis. Le degré d'élaboration des divers protocoles varie en fonction de l'indicateur. Par exemple, les techniques de relevé aérien pour les bélugas sont bien établies, et le MPO dispose d'une grande expertise et d'une abondance de renseignements de référence tirés des relevés précédents. Cependant, il y a peu de données de référence pour ce qui est du bruit anthropique. Les protocoles de relevé devront être élaborés davantage à mesure que les indicateurs seront évalués et que les protocoles seront affinés d'après leur réussite, les besoins en matière de gestion et les préoccupations des intervenants (p. ex., sélection des espèces prioritaires pour les relevés).
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