Document de recherche 2014/034
Évaluation du loup à tête large, du loup tacheté et du loup atlantique des océans Atlantique et Arctique
Par R.K. Collins, M.R. Simpson, C.M. Miri, L.G.S. Mello, D. Chabot, K. Hedges, H. Benoît, T.M. McIntyre
Résumé
Ce document présente les renseignements les plus récents sur les tendances concernant l'abondance, l'aire de répartition et les prélèvements par la pêche du Anarhichus denticulatus (loup à tête large), du A. minor (loup tacheté) et du A. lupus (loup atlantique) dans l'océan Atlantique Nord-Ouest et l'océan Arctique, à l'appui d'une évaluation des dommages admissibles concernant ces espèces. Auparavant, ces trois espèces étaient inscrites à l'annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) du Canada comme espèces en péril en raison des diminutions importantes des indices d'abondance relatifs et des réductions de l'occupation des zones habitées dans les années 1980 et au début des années 1990. Leur statut selon la LEP a été confirmé en novembre 2012 par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC).
Les indices d'abondance des trois espèces de loup de mer dans les eaux canadiennes de l'Atlantique et de l'Arctique sont stables ou plus élevés depuis le milieu des années 2000 par rapport aux années 1990 et au début des années 2000. Cependant, il existe des zones où les prises sont sporadiques parce que les espèces sont rares et représentent une petite partie de l'ensemble de la population. Bien qu'il y ait eu des augmentations de l'abondance dans certaines zones, les niveaux pour le loup à tête large et le loup tacheté dans la division 2J3K, où la majorité de la population résidait, demeurent faibles par rapport aux valeurs historiques.
En raison d'une réduction globale de l'effort de pêche depuis les années 1990, et de la remise à l'eau obligatoire du loup à tête large et du loup tacheté depuis 2003, la mortalité due à la pêche de ces deux espèces a été réduite dans la zone économique exclusive du Canada. Le niveau actuel de présence d'observateurs dans trois grandes pêches aux engins mobiles à Terre-Neuve-et-Labrador (flétan du Groenland, limande à queue jaune, pêche hauturière à la crevette) qui ont été simulées, est adéquat et efficace pour déterminer les dommages causés au loup de mer, là où il représente une prise accessoire commune. La présence d'observateurs n'a pas pu être évaluée dans le cadre d'autres pêches en raison du manque de données appropriées dans la plupart des cas.
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