Document de recherche 2016/054
État de l’aiglefin (Melanogrammus Aeglefinus) dans la Sous-Division 3Ps de L’organisation des Pêches de L’atlantique Nord-Ouest (Opano)
Par K. S. Dwyer, D. W. Ings, R. M. Rideout, B. P. Healey, M. J. Morgan et D. Power
Résumé
La dernière évaluation complète de l’aiglefin (Melanogrammus aeglefinus) dans la sous-division 3Ps de l’OPANO remonte à 2001 (Pêches et Océans Canada, 2001). Avant le moratoire de 1993, et à l’exception des prises élevées durant la période 1954-1956 (35 000 t), les prises se montaient à moins de 7 500 t. Un sommet à 58 000 t avait été grandement dû à la classe d’âge de 1949, et un autre sommet (quoique moins élevé) en 1985-1986 avait été dû à la classe d’âge de 1981. Depuis le moratoire, les prises sont peu élevées, se montant en moyenne à 227 t (depuis 1996, la moyenne des prises est de 252 t). Les prises accessoires d’aiglefins ont été principalement attribuables à la pêche dirigée de la morue et à la pêche « mixte » de la merluche blanche. Les engins qui ont été surtout utilisés ont été les chaluts à panneaux et les filets maillants. Selon l’engin utilisé, la longueur des prises accessoires est comprise généralement entre 40 et 70 cm. La biomasse a varié à des niveaux peu élevés sans présenter de tendance, à l’exception de la période 1985-1987 où elle était supérieure à 20 000 t. Depuis le moratoire, la biomasse s’élève en moyenne à environ 2 800 t. L’abondance montre une tendance similaire, avec cependant une valeur élevée en 2007 (résultat d’un grand trait) et des valeurs plus élevées en 1999 et 2000, attribuables à la classe d’âge de 1998. Lorsque l’on examine les nombres selon la longueur provenant des relevés effectués par le navire de recherche (NR), on peut suivre les fortes classes d’âge durant plusieurs années, surtout la classe d’âge de 1981. Les relevés par NR nous apprennent qu’en avril, les aiglefins se rassemblent principalement sur le fond du chenal du Flétan. Dans les années 1980, lorsque l’abondance et la biomasse étaient à leurs plus hauts niveaux, les relevés par NR avaient lieu en février et en mars, et l’on avait constaté que l’aire de répartition de l’aiglefin s’étendait sur le banc de Saint-Pierre, le banc Burgeo et le chenal du Flétan. Il semble qu’il n’y ait pas de tendance pour la maturité à la longueur au fil du temps. L’absence actuelle de facteurs de conversion et le recrutement épisodique sont des entraves à la détermination des points de référence.
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