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Document de recherche 2016/070

Variation saisonnière de la composition des prises de poissons effectuées dans le cadre des relevés au chalut du ruisseau Little Bear, en Ontario

Par Scott M. Reid, Anita LeBaron et Jason Barnucz

Résumé

Le ruisseau Little Bear, un affluent du lac Sainte-Claire, est classé comme drain agricole, et doit faire l'objet d'un entretien. Il abrite six espèces de poisson en péril, soit le méné camus, le sucet de lac, le brochet vermiculé, le fondule rayé, le meunier tacheté et le petit-bec. La préparation du projet par étape, l'utilisation de méthodes d'exclusion de poissons et la réalisation des travaux dans l'eau à des périodes particulières sont les mesures d'atténuation qui ont été proposées pour réduire au minimum les répercussions des travaux de drainage. Afin de vérifier si les périodes particulières proposées permettraient de réduire le risque de mortalité directe des espèces de poisson en péril, un relevé de poissons au chalut a été effectué en 2015, à trois moments différents (été, automne et début de l'hiver). Un total de 3 715 individus représentant 32 espèces ont été recueillis à 30 sites distincts. Dans l'ensemble, les espèces les plus abondantes étaient le crapet arlequin, le crayon d'argent, le méné fantôme et l'alose noyer. Des six espèces de poisson en péril connues dans le ruisseau Little Bear, seul le méné camus, qui est en voie de disparition, a été capturé. Deux espèces envahissantes ont également été détectées, soit le gobie à taches noires et le gobie de la mer Noire. Des différences considérables ont été remarquées, d'une saison à l'autre, en ce qui a trait à l'abondance des poissons du ruisseau Little Bear et à la composition de la population. C'est durant le relevé d'automne qu'ont été capturés le plus grand nombre et la plus grande variété de poissons. Quatre-vingt-dix pour cent (90 %) de tous les ménés camus ont été recueillis à l'automne. Ce sont les achigans, les mariganes et les crapets qui ont connu le plus grand déclin, de l'automne à l'hiver, en termes de répartition et d'abondance. Comparativement à l'automne, des activités d'entretien effectuées durant l'hiver devraient affecter moins de poissons du ruisseau Little Bear. Bien que la période particulière proposée se trouve à l'extérieur des périodes de frai et d'incubation des œufs, il est peu probable qu'elle puisse éviter les premiers stades de croissance du méné camus ou les répercussions directes sur les jeunes de l'année d'espèces de poissons en péril.

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