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Document de recherche 2017/077

Structure verticale et horizontale de l'eau de mer de la Coast of Bays (2009-13): Structure hydrographique, variabilité spatiale et saisonnalité basée sur les levés océanographiques du Programme de recherche sur la réglementation de l'aquaculture (PRRA) 2009-13

Par Donnet, S., Cross, S., Goulet, P., et Ratsimandresy, A.W.

Résumé

À la suite d'une récente augmentation rapide de l'industrie de l'aquaculture de poissons dans la côte des baies, une région de la côte sud de Terre-Neuve (production multiplié par 9 de 2003 à 2013), Pêches et Océans Canada a mené un projet de recherche pour mieux comprendre l'océanographie physique de la région. Ce rapport est le deuxième d'une série visant à fournir une base de connaissances océanographiques sur le littoral des baies (données et analyses) afin d’aider à gérer et assurer la croissance durable de l'industrie aquacole. Ce rapport présente l'analyse de 790 profils de température, salinité et concentration en oxygène dissous échantillonnés à 276 stations au cours d'un programme océanographique de cinq ans (2009-2013). Les profils ont été analysés à l'aide de tracés de sections verticales (transects), de cartes de propriétés de surface et de statistiques des masses d'eau.

Les résultats de cette étude mettent en évidence la structure hydrographique de trois régions géographiques distinctes: un fjord très stratifié soumis à un important ruissellement d'eau douce (Bay D'Espoir), une grande baie stratifiée soumise à un ruissellement d'eau douce notable (Belle Bay) et une péninsule produisant une quantité limitée d'eau douce et se composant de deux baies ouvertes sur l’océan et d'un bras de mer étroit (péninsule de Connaigre). En raison de la variation géographique des apports en eau douce, les caractéristiques de la couche superficielle (température, salinité, oxygène dissous et profondeur de la pycnocline) varient de façon significative entre les baies étudiées. Au-dessous de la couche superficielle saisonnière, deux masses d'eau principales ont été identifiées et sont réparties de façon inégale dans la zone; principalement en raison de caractéristiques topographiques qui entravent ou limitent les échanges d'eau (seuils). Les variations saisonnières et interannuelles à court terme (c'est-à-dire de l'ordre des heures à jours) sont aussi examinées mais aussi leur évaluation, et leur compréhension, est limitée par la résolution spatiale et temporelle des données. De même, les processus physiques responsables de ces variations sont mal compris. Des recherches plus approfondies seraient nécessaires pour combler ces lacunes importantes.

Sur la base de ces différences géographiques entre les régions et dans chacune des baies étudiées, des zones hydrographiques sont définies et peuvent être utilisées, en parallèle avec d'autres facteurs pertinents, à des fins de gestion de l'industrie aquacole.

Les données utilisées et présentées dans ce rapport seront disponibles sur le site Web des données ouvertes du gouvernement du Canada.

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