Document de recherche 2017/080
Information à l'appui de l'évaluation des zones d'importance écologique et biologique (ZIEB) dans la région biogéographique de l'est de l'Arctique
Par Schimnowski, O., Paulic, J.E., et Martin, K.A.
Résumé
La désignation des zones d'importance écologique et biologique (ZIEB) est un outil important pour mettre en évidence des zones qui présentent une importance écologique et biologique particulièrement élevée. La réévaluation périodique des ZIEB en vue d'intégrer des renseignements ou des données tirés de nouvelles études ou de techniques améliorées dans l'application des critères relatifs aux ZIEB est un élément prudent et essentiel de l'approche de la gestion écosystémique. En effet, elle contribue à garantir que les décisions de gestion sont fondées sur la meilleure information disponible. Pêches et Océans Canada (MPOP) a désigné les ZIEB de l'Arctique canadien en 2011. Le Programme des océans a demandé au Secteur des sciences de réexaminer les ZIEB de la région biogéographique de l'est de l'Arctique selon les critères nationaux du MPO.
Douze ZIEB situées dans la région biogéographique de l'est de l'Arctique, désignées initialement en 2011, ont ainsi été réexaminées dans le cadre de cet examen. La réévaluation a entraîné la désignation de 20 ZIEB dans la région biogéographique de l'est de l'Arctique si l'on prend en compte les trois critères principaux relatifs aux ZIEB (caractère unique, concentration et conséquences sur la valeur adaptative). Deux ZIEB sont demeurées inchangées. Plusieurs ont été subdivisées en de multiples ZIEB et d'autres ont vu leur taille réduite. Les ZIEB modifiées sont généralement plus petites et axées sur leurs principales caractéristiques écologiques/biologiques.
Quatre autres ZIEB de 2011 (baie de Baffin, détroit de Davis, zones hauturières du bassin Hatton) n'ont pas été incluses dans la réévaluation, car il faut analyser d'autres données.
Des incertitudes demeurent autour de la désignation des ZIEB et de la définition de leurs limites en raison des données limitées sur l'Arctique, de l'évolution des conditions environnementales et climatiques, ainsi que de la variabilité saisonnière et annuelle de l'utilisation de l'habitat (espèces associées à la glace, espèces migratoires, etc.). Il faudra donc continuer de réexaminer les ZIEB à mesure que de nouveaux renseignements seront disponibles.
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