Document de recherche 2019/005

Loi canadienne sur la protection de l’environnement – Rapport d’évaluation des risques indirects sur la santé humaine de Gymnocorymbus ternetzi BT2018, OT2018, PiT2018, PuT2018, et RT2018

Par Ali, K. et Dugan, S.

Résumé

Une évaluation des risques indirects sur la santé humaine a été menée sur cinq lignées de Gymnocorymbus ternetzi génétiquement modifiées (BT2018, OT2018, PiT2018, PuT2018 et RT2018) qui ont été déclarées en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE). Cette évaluation des risques a examiné le potentiel que les cinq lignées déclarées aient des effets nocifs sur les humains au Canada par rapport au G. ternetzi sauvage en raison de l’exposition environnementale, y compris l’exposition dans les environnements naturels et les environnements visés par l’utilisation prévue (c.-à-d. les aquariums domestiques). Les lignées BT2018, OT2018, PiT2018, PuT2018 et RT2018 sont des lignées modifiées de diploïdes, hémizygotes ou homozygotes de « tétra noir » ou « veuve noire » à nageoires longues ou régulières, contenant des gènes codant pour des protéines fluorescentes de différentes couleurs. Ces cinq lignées déclarées, qui prennent leur coloration respective à la lumière ambiante, y compris à la lumière du soleil, seront importées des États-Unis pour être utilisées comme poissons d’ornement dans les aquariums domestiques. Les lignées déclarées sont commercialisées comme des poissons d’aquarium partout aux États-Unis, sauf en Californie, depuis 2013 (OT2018, PiT2018 et PuT2018) et 2014 (BT2018 et RT2018), et en Californie depuis 2015, sans qu’aucun incident n’ait été signalé. La souche parentale, G. ternetzi, est utilisée comme poisson d’aquarium domestique depuis les années 1950. Rien ne semble indiquer qu’il existe un risque d’effet nocif sur la santé humaine aux niveaux d’exposition prévus pour la population canadienne découlant de l’utilisation des cinq lignées déclarées comme poissons d’ornement d’aquarium ou de toute autre utilisation potentielle répertoriée. Dans ces conditions, les organismes déclarés ne devraient pas poser plus de risque pour la santé humaine que l’espèce sauvage G. ternetzi.

Document de recherche 2019/005 (PDF, 356 Ko)

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