Document de recherche 2019/022
Caractérisation de la bactérie Yersinia ruckeri et de la maladie bactérienne de la bouche rouge pour informer les évaluations des risques de transfert d’agents pathogènes en Colombie-Britannique
Par Wade, J.
Résumé
Yersina ruckeri est une entérobactérie à Gram négatif qui cause la maladie bactérienne de la bouche rouge, une maladie bactérienne septicémique des poissons. C’est un agent pathogène commun des salmonidés et particulièrement de la truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss). Tous les stades biologiques des salmonidés sont sensibles, mais la maladie est plus aiguë chez les alevins et les alevins d’un an de truite arc-en-ciel, et elle est chronique chez les poissons plus âgés et plus gros.
Yersina ruckeri et la maladie bactérienne de la bouche rouge se retrouvent le plus souvent aux stades biologiques en eau douce, mais ont été signalées chez des poissons dans le milieu marin. Y. ruckeri est souvent trouvée dans les écloseries de salmonidés en eau douce, mais peut être évitée par une désinfection et un élevage appropriés des œufs, notamment en réduisant le stress des poissons et en les vaccinant. En cas d’apparition de la maladie, elle peut être traitée facilement et efficacement avec des antibiotiques.
Yersina ruckeri et la maladie bactérienne de la bouche rouge ont été identifiées à la fois chez les stades d’eau douce et marins du saumon atlantique, bien que les déclarations concernant le stade marin ne soient pas courantes. Des éclosions se sont produites chez le saumon atlantique (Salmo salar) en mer et en eau douce. Des isolats de Y. ruckeri provenant du saumon rouge (O. nerka) ont été utilisés expérimentalement, mais il n’a pas été possible, d’après la littérature, de déterminer si la maladie est apparue chez cette espèce. Bien qu’il existe plusieurs souches génétiques de Y. Ruckeri chez les salmonidés d’élevage, la maladie bactérienne de la bouche rouge est principalement causée par le sérotype O1a, biotype 1, très virulent. Des éclosions attribuables à d’autres sérotypes sont survenues chez des salmonidés, mais à ce jour, rien n’indique que de nouveaux isolats ou sérotypes aient été identifiés chez le saumon atlantique en Amérique du Nord.
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