Document de recherche 2019/029
Évaluation des données du relevé aérien visuel de LGL pour l’estimation de l’abondance des narvals dans le détroit d’Eclipse durant la période des eaux libres de 2013 à 2015
Par Matthews, C.J.D., Hornby, C.A., Ferguson, S.H., et Marcoux, M
Résumé
Le stock de narval (Monodon monoceros) du détroit d’Eclipse est l’un des regroupements estivaux de la population de la baie de Baffin. La Baffinland Iron Mines Corporation a retenu les services de LGL Environmental Research Associates pour effectuer des relevés aériens des narvals dans le détroit d’Eclipse pendant la saison des eaux libres (du début août à la mi-octobre) de 2013 à 2015 afin d’évaluer les impacts du transport maritime lié au projet de Mary River sur leur répartition. Baffinland a fourni au MPO les données du relevé aérien sur trois ans afin d’évaluer l’abondance du stock de narval du détroit d’Eclipse. La couverture spatio-temporelle des relevés variait d’une année à l’autre, et seuls les relevés de 2014 couvraient toute l’aire de répartition des narvals du détroit d’Eclipse entre le début et la fin août, période pendant laquelle on suppose que les narvals résident dans leur aire de répartition estivale. Les données de 2013, en particulier, excluaient certaines parties de l’aire d’estivage du narval du détroit d’Eclipse pendant la période d’occupation de pointe, et n’ont donc pas été analysées. Les histogrammes du nombre de détections avec distance perpendiculaire ont révélé qu’un grand nombre de détections n’ont pas été relevées à l’intérieur de la bande photographique définie pendant toutes les années de relevé. Bien que l’échantillonnage avec mesure des distances puisse expliquer de telles diminutions dans les détections à mesure que la distance par rapport au tracé du relevé augmente, la proportion élevée d’observations ne comportant pas de distances perpendiculaires a posé des problèmes pour cette analyse. En particulier, il n’a pas été possible d’évaluer les hypothèses selon lesquelles les distances manquantes n’étaient pas présentes sur le tracé du relevé ou l’étaient de façon aléatoire par rapport à la distance perpendiculaire. Parmi les autres limites, mentionnons les transects uniques le long de la ligne médiane des strates des fjords, qui ne respectaient pas les hypothèses d’échantillonnage par distance et ne couvraient pas une gamme suffisante de valeurs des covariables pour estimer l’abondance à l’aide de la modélisation de surface de densité. La validité des estimations de l’abondance pour le calcul des quotas de chasse est donc incertaine. Toutefois, les estimations pourraient servir d’indices de l’abondance relative tout au long de la période de relevé et d’une année à l’autre pour les zones qui ont fait régulièrement l’objet de relevés.
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