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Document de recherche 2019/034

Modélisation du potentiel de rétablissement du méné long (Clinostomus elongatus) au Canada

Par van de Lee, A.S., Poesch, M.S., Drake, D.A.R., et Koops, M.A.

Résumé

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a désigné le méné long (Clinostomus elongatus) comme étant une espèce en voie de disparition au Canada. Ce document présente la modélisation de la population afin d’établir les objectifs de rétablissement en fonction de la population, d’évaluer les dommages admissibles, et de réaliser des prévisions à long terme du rétablissement de la population à l’appui d’une évaluation du potentiel de rétablissement (EPR). Des analyses démontrent que la dynamique des populations de méné long est particulièrement sensible aux perturbations qui ont des répercussions sur la survie des individus immatures (de l’éclosion à l’âge 2) et sur la fécondité à l’échelle de la population. Il faut réduire le plus possible les dommages à ces stades du cycle biologique si l’on veut éviter de mettre en péril la survie et le rétablissement futur des populations canadiennes. La structure de la métapopulation a été intégrée aux analyses. La manière dont les catastrophes ont affecté des segments de la métapopulation a influé sur les estimations des objectifs de rétablissement, ce qui indique qu’il est nécessaire de comprendre l’ampleur de la structure de la métapopulation dans toute l’aire de répartition de l’espèce pour améliorer les objectifs de rétablissement. En vue d’assurer la durabilité démographique (c.-à-d., une population autosuffisante à long terme) dans des conditions avec une probabilité de catastrophe de 0,15 par génération, un seuil de quasi-disparition de 50 adultes et une probabilité d’extinction de 1 % sur 100 ans, l’abondance de la population devait varier de 18 000 à 75 000 individus. Il fallait donc entre 3,2 et 13,2 ha d’habitat convenable au méné long. Trois stratégies d’efforts de rétablissement axées sur l’amélioration des indices vitaux (survie et fécondité) ont été simulés. Une population en déclin (λ = 0,89) exigeait une amélioration considérable des indices vitaux individuels (> 40 %) pour cesser le déclin de la population. Toutefois, si la survie de toutes les classes d’âge pouvait être améliorée simultanément, il fallait seulement une amélioration de 13 %. Selon la stratégie utilisée, le rétablissement prenait de 48 à 120 ans. Les efforts de rétablissement ayant une incidence sur la survie de toutes les classes d’âge amélioraient le plus le taux de croissance de la population, et entraînaient donc le rétablissement le plus rapide (48 ans).

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