Sélection de la langue

Recherche

Document de recherche 2021/054

Résultats préliminaires du relevé écosystémique d’août 2020 dans l’estuaire et le nord du golfe du Saint-Laurent

Par Bourdages, H., Brassard, C., Desgagnés, M., Galbraith, P., Gauthier, J., Isabel, L. et Senay, C.

Résumé

Pêches et Océans Canada réalise annuellement un relevé multidisciplinaire dans l’estuaire et le nord du golfe du Saint-Laurent. Les objectifs de ce relevé sont multiples : évaluer la biodiversité des espèces présentes près du fond; estimer l’abondance des poissons de fond et des invertébrés; évaluer les conditions océanographiques physiques et biologiques (phytoplancton et zooplancton); monitorer l’écosystème pélagique; et récolter des échantillons pour divers projets de recherche. En 2020, le relevé s’est déroulé du 12 août au 5 septembre, à bord du NGCC Teleost. À cause du contexte de la pandémie de Covid-19, le nombre de jours en mer et le nombre de scientifiques à bord du navire ont dû être réduits. Lors de cette mission, 147 traits de chalut ont été réussis, 66 profils verticaux de la colonne d’eau ont été effectués afin de caractériser les conditions océanographies et 34 échantillons de zooplancton ont également été récoltés.

Ce rapport présente les résultats des captures des 147 traits de chalut. Au total, 78 taxons de poissons et 206 taxons d’invertébrés ont été identifiés lors de cette mission. Les perspectives historiques (taux de capture, répartition spatiale, fréquence de longueur) sont présentées pour 25 taxons. Ces données indépendantes de la pêche commerciale serviront à plusieurs évaluations de stocks, dont la morue (Gadus morhua), les sébastes (Sebastes mentella et S. fasciatus), le flétan du Groenland (Reinhardtius hippoglossoides), le flétan atlantique (Hippoglossus hippoglossus), la plie grise (Glyptocephalus cynoglossus) et la crevette nordique (Pandalus borealis).

L’analyse préliminaire des données de température de l’eau mesurée en 2020 montre des conditions qui se sont réchauffées à des profondeurs de 150 m et plus, atteignant de nouveaux records depuis 1915 à 200 et 300 m. La couche intermédiaire froide était plus chaude en 2020 qu’en 2019 sauf dans l’estuaire où elle est demeurée stable. Et les eaux de surface était aussi plus chaudes que la normale de 1,5 °C en juillet-août.

Avis d’accessibilité

Ce document est disponible en format PDF. Si le document suivant ne vous est pas accessible, veuillez communiquer avec le Secrétariat pour l’obtenir sous une autre forme (par exemple un imprimé ordinaire, en gros caractères, en braille ou un document audio).

Date de modification :