Avis scientifique 2008/037

Évaluation du stock de capelan de l'esutaire et du golfe du Saint-Laurent (Divisions 4RST)

Sommaire

• Les débarquements de capelan dans les divisions 4RST de l’OPANO ont diminué de 11 883 t (un sommet historique) en 2006 à 7 416 t en 2007 (préliminaire). La plupart (72 %) de ces débarquements ont été réalisés à l’aide de la senne bourse et de la trappe dans la partie nord de 4Ra sur la côte ouest de Terre-Neuve.
• La réduction des débarquements observée en 2007 s’explique par le déclin marqué des captures dans 4Rb et 4Rc.  En 2007, les débarquements dans ces deux zones unitaires étaient de 6 t et 691 t par rapport à des moyennes annuelles (1990-2006) de 977 t et 2 729 t.
• Le capelan est une prise accessoire régulière de la pêche à la crevette. Selon les données des observateurs, 121 t de capelan ont été capturées en 2007, pour la plupart dans la zone de gestion de la pêche à la crevette de Sept-Îles.
• Durant les années 1990, la pêche dans 4Rc s’est produite plus tardivement que lors des années 1980. Une certaine régularité a été observée par la suite sauf en 2006.
• Sur la côte ouest de Terre-Neuve, la taille (longueur) des capelans capturés à l’aide de la senne bourse a diminué du début des années 1990 jusqu’en 2001 et a augmenté par la suite. Les longueurs mesurées en 2007 étaient similaires à la moyenne annuelle de la période 1984-2006.
• Depuis 1990, la présence du capelan dans les relevés annuels au chalut de fond est devenue plus étendue dans le sud du golfe du Saint-Laurent (Division 4T). Cependant, pour la côte ouest de Terre-Neuve (Division 4R), la présence du capelan dans ces relevés a diminué au cours des dernières années comme l’indiquent les valeurs de l’indice de dispersion qui en 2006 et 2007 étaient parmi les plus faibles de la série.
• Depuis 2005, les TACs sont de 11 200 t pour 4R et de 1 800 t pour 4ST. La mortalité par la prédation indique que la pêche commerciale exploite une petite proportion de la biomasse totale. Cependant, toute augmentation des TAC devrait se faire prudemment en raison du rôle de premier ordre du capelan en tant qu’espèce fourragère de l’écosystème marin.
• La difficulté de localiser du capelan dans les zones traditionnelles de pêche de 4Rb et 4Rc en 2007 suggère qu’aucune augmentation du TAC ne devrait être réalisée dans la division 4R. De plus, l’effort de pêche devrait préférablement être dispersé le long de la côte.

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