Avis scientifique 2009/062
Évaluation de la qualité de l’habitat et de son utilisation par les populations d’esturgeons blancs inscrites à la liste de la LEP en Colombie-Britannique
Sommaire
- De nouvelles informations à l’appui de la désignation de l’habitat essentiel des populations d’esturgeons blancs inscrites à la liste de la LEP (populations du haut Fraser, de la Nechako, du fleuve Columbia et de la rivière Kootenay) sont devenues disponibles depuis la fin de l’évaluation du potentiel de rétablissement. Ces informations ont fait l’objet d’un examen scientifique par des pairs du Comité d’examen des évaluations scientifiques du Pacifique (CEESP) en juin 2009.
- Dans les rivières Nechako et Kootenay ainsi que dans le fleuve Columbia, les populations naturelles déclinent en raison de l’échec du recrutement ou de déclins insoutenables du recrutement imputables à des changements profonds survenus dans l’habitat, dont un grand nombre auraient été provoqués par plusieurs facteurs tels que la construction de barrages et la régularisation des débits fluviaux.
- Les participants à la réunion du CEESP de juin 2009 ont convenu que les efforts de rétablissement doivent mettre principalement l’accent sur l’amélioration du recrutement naturel de chacune des populations affectées par la construction de barrages.
- La désignation d’un habitat essentiel exige que l’on formule un avis sur la mesure dans laquelle cet habitat contribue à la survie ou au rétablissement de l’espèce. De même, l’habitat a été désigné comme étant « important » lorsque les connaissances n’étaient pas suffisantes pour justifier la délimitation d’un habitat essentiel, mais qu’un sous-ensemble de l’habitat pouvait néanmoins être qualifié d’essentiel après la réalisation d’études supplémentaires. Le but de la désignation d’un habitat important est, d’abord, de mettre l’accent sur le fait que le rétablissement complet de l’esturgeon blanc nécessitera la gestion d’un ensemble de lieux géographiques de plus grande envergure que celui qui pourrait être désigné à titre d’habitat essentiel et, ensuite, de relever les lieux géographiques particuliers qui sont les plus susceptibles d’avoir besoin de protection supplémentaire dans le futur.
- On a recommandé de facto que les régions qui sont actuellement utilisées de façon intensive soient en partie désignées à titre d’habitat essentiel. Pour atteindre les cibles de rétablissement, il faudra vraisemblablement désigner de nouveaux habitats essentiels au fur et à mesure que la recherche et que les efforts pour le rétablissement se poursuivront. Il faudra peut-être prendre des mesures dans le cas de certaines populations présentes à la fois dans les eaux canadiennes et américaines afin de permettre le rétablissement du composant transfrontalier des populations canadiennes.
- On a fondé la désignation des habitats important ou essentiel sur des opinions d’experts lorsque les études étaient inexistantes ou non concluantes.
- La plupart des participants à la réunion du CEESP de juin 2009 se sont entendus sur les lieux géographiques désignés comme habitats essentiel ou important. Les détails, les sources de renseignements, l’évaluation du risque et les cartes géographiques illustrant les limites des habitats essentiels potentiels sont tirés des travaux de Hatfield et al. (2009).
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