Avis scientifique 2009/081

Possibilités de pêches de la capucette et du balaou dans la partie néo-écossaise du sud du golfe du Saint-Laurent

Sommaire

• Le balaou est un petit poisson pélagique (d’une longueur maximale de 50 cm environ) dont la durée de vie est courte. Largement répandu dans les eaux tempérées de l’océan Atlantique, il fraie dans la partie méridionale de son habitat, dans l’océan Atlantique. Il est censé consister en un seul stock. Sur la côte est de l’Amérique du Nord, on le trouve de Terre-Neuve-et-Labrador (T. N. L.) à la Caroline du Nord ainsi que dans le sud du golfe du Saint-Laurent. 
• La capucette est un poisson de petite taille (de moins de 15 cm) dont la durée de vie est courte. Largement répandu dans les eaux saumâtres et salées du golfe du Saint-Laurent à la Floride, il fraie dans la zone intertidale des estuaires du sud du golfe du Saint-Laurent. 
• D’après leurs caractéristiques biologiques et écologiques, le balaou et la capucette sont des espèces fourragères.
• En ce moment, aucune pêche commerciale dirigée du balaou n’est pratiquée dans les eaux canadiennes. Par le passé, les tentatives d’exploitation de cette espèce ont été entravées par la sporadicité de son abondance dans ce secteur.
• Au Canada, la pêche de la capucette est concentrée à l’Î. P. É. De 2000 à 2008, les débarquements canadiens totaux déclarés variaient de 200 à 650 tonnes. Ils représentaient 98 % des débarquements totaux des pêcheurs commerciaux de cette espèce sur la côte est de l’Amérique du Nord.
• Selon les préalables de la Politique sur les nouvelles pêches d’espèces fourragères, les pêches commerciales du balaou et de la capucette ne rempliraient pas les objectifs de conservation à l’heure actuelle. En voici les principales raisons : l’absence de données scientifiques qui serviraient de base aux points de référence, l’abondance et les interactions écosystémiques.
• Les données sur le balaou de la partie occidentale de l’Atlantique et du sud du golfe du Saint-Laurent sont si rares que celles qui pourraient être recueillies dans le cadre de pêches exploratoires, en particulier à l’ouest du Cap-Breton, favoriseraient l’élaboration d’un plan de gestion à long terme.
• Le faible nombre de permis (deux) octroyés dans le secteur Golfe N. É. et les données sur la distribution générale de la capucette dans le sud du golfe suggèrent la possibilité d’accroître les efforts de pêche commerciale dans cette zone.

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