Avis scientifique 2010/001
Évaluation de la pêche de l’oursin dans la baie de Fundy, zone de pêche du homard 36
Sommaire
- Les prises par unité d’effort (PUE) ont augmenté, tant dans la pêche en plongée que dans la pêche à la drague, depuis 1991-1992. Cela pourrait être dû à l'amélioration des méthodes de pêche, à la plus grande expérience des pêcheurs, à l'évolution des conditions du marché ou à des changements dans l'abondance.
- Les PUE reflètent en partie l'abondance de la population, mais elles sont influencées par les rejets dus à la qualité du produit et aux prix du marché. Par conséquent, la série de données sur les PUE doit être interprétée avec prudence et ne peut être utilisée exclusivement comme indicateur de l'abondance de la population.
- Dans la pêche en plongée, le nombre de sorties de pêche a augmenté de 1999 à 2005, mais il a été variable ces dernières années.
- Dans la pêche à la drague, le nombre de sorties à diminué de l'année de pêche 1996-1997 à celle de 2003-2004, mais il a augmenté depuis.
- Dans toutes les zones, sauf dans celle de l'île Deer, où la densité des oursins de taille réglementaire a diminué, la densité des oursins de chaque catégorie de taille n'a pas présenté de différence significative du point de vue statistique entre le relevé de 1992-1994 et celui de 2002-2003.
- Sauf en ce qui concerne les oursins immatures (< 25 mm de diamètre de test), la densité des oursins a été notablement plus haute dans les strates de faible profondeur (0-10 m).
- La biomasse totale a peu changé entre le relevé de 1992-1994 et celui de 2002-2003. La biomasse exploitable estimée semble avoir diminué, mais elle ne présentait pas de différence significative entre les deux relevés, en raison de sa forte variabilité.
- D'après le total autorisé de captures (TAC) établi, qui est de 900 t, le taux d'exploitation est estimé à 7,9 %, soit 1,1 % de plus que le taux d'exploitation approuvé en 1996 (6,8 %). Toutefois, il y a également de la pêche dans la baie Passamaquoddy, mais cette zone n’a jamais fait l'objet d'un relevé et nous ne disposons donc pas d'estimation de la biomasse qui s’y trouve. Le taux d'exploitation de 7,9 % représente par conséquent une surestimation.
- L’adoption d’une nouvelle forme de journaux de bord permettra de procéder, dans de meilleurs délais, à la collecte et à l’analyse de données plus détaillées sur l’effort de pêche et le taux d’exploitation par zone de pêche.
- Il est nécessaire de recueillir et de traiter des données nouvelles pour connaître les incidences de la capture accessoire d'espèces autres que l'oursin dans cette pêche et les répercussions possibles de cette dernière sur l'habitat.
- La fréquence recommandée pour les évaluations de la ressource est de cinq ans. Toutefois, une surveillance annuelle des débarquements, de l'effort de pêche et du taux de prise d'après les journaux de bord serait utile pour déterminer s'il y a lieu de devancer une évaluation.
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