Avis scientifique 2017/018
Information requise afin de désigner l’habitat nécessaire à la survie et au rétablissement de la gonidée des rocheuses (Gonidea angulata)
Sommaire
- Au Canada, on trouve la gonidée des Rocheuses (G. angulata) dans la vallée de l’Okanagan, où elle est réputée se trouver à la limite nord de son aire de répartition.
- Le COSEPAC a déterminé que la gonidée des Rocheuses est en voie de disparition. Si cette espèce est inscrite en vertu de la Loi sur les espèces en péril, il faudra désigner un habitat essentiel pour elle.
- L’habitat nécessaire à la survie et au rétablissement de l’espèce a été déterminé en fonction d’une démarche par zone de délimitation, qui comprend la désignation géospatiale et une description des fonctions biophysiques, des caractéristiques et des attributs connexes.
- Deux caractéristiques distinctes de l’habitat (lacustre et riverain) ont été recommandées pour cette espèce, puisqu’elles soutiennent toutes deux tous les stades du cycle biologique de la gonidée des Rocheuses.
- Parmi les principaux paramètres de l’habitat pour la gonidée des Rocheuses, mentionnons la qualité et la profondeur de l’eau et la pente du site, l’exposition et la portée, la taille et l’intégration du substrat, les ressources alimentaires disponibles, et la disponibilité d’un poisson hôte pour soutenir le développement et le transport des larves.
- On a établi que le chabot est le poisson hôte le plus probable (parmi les autres hôtes possibles, notons le naseux des rapides, le naseux léopard et la sauvagesse du nord); on ignore toutefois quelles sont les espèces particulières de poisson hôtes et leur abondance requise.
- On a recouru à des données historiques sur l’occupation, à un modèle d’indice de qualité de l’habitat et à des observations récentes pour déterminer les zones qui répondent aux critères d’habitat essentiel. Toutefois, seules les zones qui ont fait l’objet de relevés depuis 2005 et où l’on a constaté la présence de gonidées des Rocheuses sont recommandées en tant qu’habitat essentiel à l’heure actuelle.
- Parmi les activités les plus susceptibles de détruire l’habitat essentiel de la gonidée des Rocheuses, on peut mentionner l’aménagement des terres, les modifications et le dragage des chenaux, les changements du niveau de l’eau dans la vallée de l’Okanagan et l’introduction d’espèces envahissantes.
- Voici les principales lacunes en matière de connaissances auxquelles il faut pallier pour cette espèce : la détermination de la taille de la population minimale viable, la confirmation de l’espèce de poisson hôte (et de ses aires de répartition et habitudes migratoires), les mesures du débit dans les zones abritant des moulières et dans celles où il n’y en a aucune et la détermination de la tolérance de la charge maximale en sédiments pour la gonidée des Rocheuses.
Le présent avis scientifique découle de l’examen régional par les pairs des 10 et 11 février 2011 sur Information à l’appui de la détermination de l’habitat essentiel de la gonidée des Rocheuses (Gonidea angulata). Toute autre publication découlant de cette réunion sera publiée, lorsqu’elle sera disponible, sur le calendrier des avis scientifiques de Pêches et Océans Canada (MPO).
Avis d’accessibilité
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