Avis scientifique 2019/011
Évaluation des stocks de crevette nordique, Pandalus borealis, et de crevette ésope, Pandalus montagui, dans les zones d'évaluation est et ouest, février 2019
Sommaire
- L’évaluation comprend les indices de biomasse dérivés du relevé, les données sur les pêches et les indices des taux d’exploitation des pêches de la crevette nordique (Pandalus borealis) et de la crevette ésope (Pandalus montagui) des zones d’évaluation est et ouest (ZEE et ZEO) pour l’année 2018.
Zone d’évaluation est - Pandalus borealis
- De 1997 à l’année 2018-2019, les prises totales variaient autour de 6 000 t sans afficher de tendance.
- L’indice de la biomasse exploitable était inférieur à la moyenne à long terme (62 412 ±13 735 t) en 2017 et en 2018. Elle a augmenté de 19,6 % (de 39 198 t en 2017) à 46 900 t en 2018.
- L’indice de la biomasse du stock reproducteur (BSR) femelle était inférieur à la moyenne à long terme (38 592 ±9 688 t) en 2017 et en 2018. Il a augmenté de 32,4 % (de 24,800 t en 2017), à 32 842 t en 2018.
- L’indice déclaré du taux d’exploitation varie sans afficher de tendance depuis l’année 2007‑2008 et, en 2018-2019, il se situait au niveau de la moyenne à long terme de 10,4 ±2,7 % avec 64 % du TAC atteint. D’après le TAC de 7 840 t en 2018-2019, l’indice du taux d’exploitation potentiel était de 16,7 %.
- La ressource se trouve actuellement dans la zone saine dans le cadre de l’approche de précaution du Plan de gestion intégrée des pêches (AP PGIP).
Zone d’évaluation est - Pandalus montagui
- La prise totale en 2018-2019 était de 150 t, soit 18 % du TAC de 840 t.
- L’indice de la biomasse exploitable était supérieur à la moyenne à long terme (13 952 ±6 677 t). Elle a diminué de 16,3 % (de 24 957 t en 2017) à 20 895 t en 2018.
- L’indice de la biomasse du stock reproducteur (BSR) femelle était supérieur à la moyenne à long terme (9 787 ±6 062 t). Elle a diminué de 16,5 % (de 16 537 t en 2017) à 13 806 t en 2018.
- L’indice du taux d’exploitation déclaré pour l’année 2018-2019 était de 0,7 %, 18 % du TAC étant pris. Sur la base du TAC de 840 t de 2018-2019, l’indice du taux d’exploitation potentiel était de 4,0 % et, au cours des trois dernières années, la ressource est demeurée dans la zone saine. Auparavant, l’indice de l’indice BSR femelle a connu d’importantes fluctuations d’une année à l’autre. Par conséquent, il faut faire preuve de prudence lorsqu’on établit le TAC.
Zone d’évaluation ouest - Pandalus borealis
- La prise totale était de 1 307 t en 2018-2019, ce qui représente 63 % des 2 080 t du TAC.
- L’indice de la biomasse exploitable a augmenté en 2018 pour atteindre un niveau supérieur à la moyenne à long terme (18 462 ±6 476 t). Elle a augmenté de 101,0 % (de 10 487 t en 2017) à 21 088 t en 2018.
- L’indice BSR femelle a augmenté en 2018 pour atteindre le niveau supérieur à la moyenne à long terme (10 063 ±3 484 t). Elle a augmenté de 147 % (de 5 216 t en 2017) à 12 884 t en 2018.
- L’indice du taux d’exploitation déclaré pour l’année 2018-2019 était de 6,2 %, 63 % du TAC étant pris. D’après le TAC de 2 080 t en 2018-2019, l’indice du taux d’exploitation potentiel était de 9,9 %.
- La ressource n’est actuellement pas évaluée à l’aide d’un cadre de l’approche de précaution (AP).
Zone d’évaluation ouest - Pandalus montagui
- La prise totale était de 5 530 t en 2018-2019, ce qui représente 90 % des 6 138 t du TAC.
- L’indice de la biomasse exploitable était supérieur à la moyenne à long terme (52 228 ±18 493 t). Elle a augmenté de 77,7 % (de 44 915 t) à 79 835 t en 2018.
- L’indice BSR était supérieur à la moyenne à long terme (28 799 ±9 980 t). Elle a augmenté de 57,8 % (de 30 305 t en 2017) à 47 834 t en 2018.
- L’indice du taux d’exploitation déclaré pour l’année 2018-2019 était de 6,9 %, 90 % du TAC étant pris. D’après le TAC de 6 138 t en 2018-2019, l’indice du taux d’exploitation potentiel était de 7,7 %.
- La ressource n’est actuellement pas évaluée à l’aide d’un cadre de l’approche de précaution (AP).
Le présent avis scientifique découle de la réunion du 12 au 15 février 2019 sur l’Évaluation de la crevette nordique et de la crevette ésope. Toute autre publication découlant de cette réunion sera publiée, lorsqu’elle sera disponible, sur le calendrier des avis scientifiques de Pêches et Océans Canada.
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