Avis scientifique 2021/003
Aperçu biophysique et écologique d’une zone d’étude dans la zone visée par l’entente avec les Inuits du Labrador
Sommaire
- La zone d’étude est dynamique, avec des conditions biophysiques et des communautés d’espèces changeant de façon saisonnière et interannuelle :
- Les connaissances locales et les études scientifiques ont noté des changements pluriannuels dans les conditions biophysiques (p. ex. la glace de mer) et les communautés d’espèces.
- La forte saisonnalité biophysique de la zone d’étude influence également les communautés d’espèces.
- La glace de mer est une caractéristique écologique éphémère importante de la zone d’étude. Comme de nombreuses espèces sont associées à des éléments précis de la glace de mer, leur répartition et leur abondance sont également dynamiques.
- Le transport de nutriments et de contaminants, les courants océaniques et la migration des espèces relient la zone d’étude aux écosystèmes marins, d’eau douce et terrestres adjacents. De même, l’écosystème est indissociable des Inuits du Labrador, de leur mode de vie et de leur avenir.
- Divers habitats marins et côtiers se trouvent dans la zone d’étude :
- Les gradients d’habitat sont plus prononcés le long de l’axe latéral de la zone d’étude (de la côte vers le large). Ce gradient couvre des zones d’habitat qui comprennent la zone intertidale, le littoral, le plateau continental et le talus continental.
- Le gradient latitudinal est suffisamment important pour qu’il existe des différences sensibles dans les conditions biophysiques et les communautés d’espèces entre les limites sud et nord de la zone d’étude.
- La zone d’étude abrite un assemblage largement intact de biote, y compris de grands mammifères marins, de prédateurs au sommet, des espèces dont la conservation est préoccupante et de nombreuses espèces qui ont soutenu les Inuits du Labrador pendant des générations ou qui ont été ciblées par des pêches commerciales.
- L’activité industrielle (transport maritime, pétrole et gaz, et pêche commerciale) n’est pas aussi répandue dans la zone d’étude que dans d’autres régions côtières de l’Atlantique Nord. Toutefois, ces activités sont plus intenses dans les zones adjacentes à la zone d’étude.
- Il est difficile de mener des activités scientifiques dans la zone d’étude et il y a donc peu d’études scientifiques – en particulier en hiver et au printemps, lorsque la glace de mer est présente. Bien que la zone d’étude bénéficie d’une riche connaissance locale des espèces culturellement importantes dans de nombreuses parties de la côte, il reste des lacunes importantes dans la compréhension de la répartition et de l’écologie des espèces. Certaines parties de la zone d’étude (p. ex. les zones du plateau à l’intérieur des limites du relevé de recherche multispécifique du MPO et certaines parties de la côte moins fréquemment utilisées par les Inuits du Labrador) sont particulièrement sous-représentées.
- Certaines communautés d’espèces sont mal représentées dans les études disponibles, notamment les poissons des zones côtières, les invertébrés et les communautés de plancton. En outre, on comprend encore mal l’océanographie de la zone côtière.
Le présent avis scientifique découle de la réunion de l’examen régional par les pairs des 29 et 30 novembre 2018. Il vise à produire un aperçu biophysique et écologique d’une zone d’étude dans la zone de protection marine visée par l’entente avec les Inuits du Labrador. Toute autre publication découlant de cette réunion sera publiée, lorsqu’elle sera disponible, sur le calendrier des avis scientifiques de Pêches et Océans Canada (MPO).
Avis d’accessibilité
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