Sélection de la langue

Recherche

Réponse des Sciences 2017/006

Examen technique du rapport de l’étude d’impact sur l’environnement du déversement d’hydrocarbures du navire à moteur Marathassa

Contexte

Le 8 avril 2015, environ 2 800 litres de mazout intermédiaire (soute C) ont été rejetés dans la baie English par le navire à moteur Marathassa, puis ce déversement s’est propagé dans des zones de l’arrière-port de Vancouver, l’ensemble de ces zones constituant une partie du bras de mer Burrard, en Colombie-Britannique. La Garde côtière canadienne (GCC) a immédiatement lancé une opération de récupération et de nettoyage sur l’eau, qui a duré 16 jours. Un barrage flottant a été déployé autour du navire polluant tôt le matin du 9 avril, on a procédé à l’écrémage du pétrole le 12 avril et le nettoyage du rivage s’est poursuivi jusqu’au 23 avril 2015.
Une fois les activités d’intervention initiale terminées, on a mis sur pied un bureau de gestion de projet (BGP) afin de maintenir la relation de collaboration établie avec les parties qui avaient pris part au commandement unifié. Les objectifs du BGP étaient de superviser le partage continu de l’information; de coordonner la réalisation d’activités de projet spécifiques; et de favoriser une relation à long terme dans le cadre des activités d’intervention entre les parties. En plus de la GCC, le bureau de gestion de projet est composé de partenaires d’Environnement et Changement climatique Canada, de Pêches et Océans Canada, de Transports Canada, du ministère de l’Environnement de la Colombie-Britannique, de la Première Nation Tsleil-Waututh, de la Première Nation Squamish, de la ville de Vancouver, de la ville de Vancouver-Nord et de la ville et du district de West Vancouver.

La GCC a demandé à la Marathassa Shipping Corporation (le « pollueur ») d’effectuer une étude d’impact sur l’environnement (EIE) liée au déversement. Une EIE a été préparée par Hemmera Envirochem Inc., puis transmise à la GCC par la Marathassa Shipping Corporation le 18 septembre 2015. L’objectif de l’EIE était « d’évaluer les effets environnementaux potentiels du déversement de pétrole du M/V Marathassa et de déterminer s’il existe des effets environnementaux résiduels qui doivent être gérés en plus des efforts de nettoyage du déversement d’hydrocarbures et des processus d’atténuation naturelle » (Hemmera Envirochem Inc. 2015).

Pour déterminer la distribution du pétrole, l’étendue de l’exposition et l’efficacité des efforts de nettoyage, les efforts de surveillance après le déversement ont été menés sous la forme de survols, d’évaluations des rives et de relevés par bateau. Pour détecter les éventuels effets écologiques du déversement d’hydrocarbures, on a procédé à un échantillonnage environnemental afin d’étudier les composantes intermédiaires (CI) et les composantes valorisées biologiques (CV). En ce qui concerne plus précisément le poisson et l’habitat du poisson, les efforts de surveillance à la suite du déversement, les observations connexes et les conclusions formulées dans l’EIE sont tirés des éléments suivants :

Pour continuer l’amélioration des éléments d’une intervention après l’incident, la GCC a demandé à la Direction des sciences de Pêches et Océans Canada (MPO) d’examiner le document intitulé « Étude d’impact sur l’environnement du déversement d’hydrocarbures du navire à moteur Marathassa » et de lui fournir un avis sur le caractère adéquat des efforts de surveillance et d’échantillonnage entrepris, la pertinence de la corroboration des affirmations et conclusions et les recommandations visant de futures évaluations.

Cette étude se concentre sur les composantes de l’EIE relevant du domaine de compétence et de l’expertise du MPO (région du Pacifique), à savoir les aspects liés au poisson et à l’habitat du poisson, à l’écologie des espèces et à la conception d’un relevé écologique. Il est à noter que les renseignements qui sortent du cadre de la présente réponse des Sciences sont liés au devenir, à l’analyse, à la détection et à la toxicité des contaminants, aux effets potentiels de l’exposition humaine et aviaire à la contamination et au but, à la sélection ou à l’applicabilité des critères de variable d’effet. Même si la présente réponse des Sciences (RS) du Secrétariat canadien de consultation scientifique (SCCS) devait relever l’insuffisance d’informations et les incertitudes et formuler des recommandations, elle ne recommande pas d’entreprendre une nouvelle évaluation d’impact liée à cet incident. L’avis découlant de cette évaluation orientera plutôt la GCC et d’autres organismes pour élaborer de futurs programmes de surveillance et évaluations d’impact post-déversement.

La présente réponse des Sciences découle du processus de réponse des Sciences d’octobre 2016 sur l’Examen technique du rapport de l’étude d’impact sur l’environnement du déversement d’hydrocarbures du navire à moteur Marathassa.

Avis d’accessibilité

Ce document est disponible en format PDF. Si le document suivant ne vous est pas accessible, veuillez communiquer avec le Secrétariat pour l’obtenir sous une autre forme (par exemple un imprimé ordinaire, en gros caractères, en braille ou un document audio).

Date de modification :