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Document de Recherche 1998/13

Spatial analysis of northern Atlantic cod distributions with respect to bottom temperature and estimation of biomass using potential mapping in SPANS

Par D.W. Kulka

Résumé

La technique d'analyse spatiale (SPANdex) utilisée dans la présente étude pour estimer la biomasse permet de convertir des estimations ponctuelles, dans ce cas-ci des taux de capture par trait de chalut du relevé d'automne, en des surfaces continues (sous-zones de densité) qui se comportent comme une strate de relevé. La strate varie avec le temps et tient compte de la dérive de la distribution du stock. Cette approche utilisée de pair avec un nombre accru de traits par strate donne lieu à une baisse de la variabilité au sein d'une même strate. L'analyse des allures spatiales de la distribution et de la densité des morues à l'aide de la technique de cartographie potentielle montre que la morue des divisions 2J, 3K et 3L de l'OPANO a subi plusieurs modifications importantes au cours des années 1980 et 1990. À l'automne, au cours du début des années 1980, les morues étaient concentrées dans quatre zones : au nord, le long de la côte du Labrador à partir de 51° de latitude jusqu'au bord du plateau, au nord de 54° 30' de latitude; au centre, le long de la bordure du plateau entre 51° 30' et 53° de latitude; au sud, le long de la pente nord-est du Grand Banc jusqu'à 50°30' de latitude; et le Grand Banc, à son sommet, à la limite entre la division 3L et les divisions 3NO de l'OPANO. Au cours des années, l'importance de la migration des morues de la zone côtière vers la bordure du plateau pendant le relevé influait sur la proximité à la côte des concentrations. Après 1985, ce régime a commencé à se modifier avec la diminution de la concentration nord. Cette concentration était la plus importante entre 1983 et 1988 et a été la première à disparaître du plateau du Labrador au moment de l'effondrement du stock. Au même moment, les concentrations du centre et du sud (plateau du Labrador) ont tout d'abord augmenté et vu leur densité et leur biomasse s'élever pour ensuite s'appauvrir rapidement jusqu'en 1993 où l'on ne retrouvait plus que des vestiges de la concentration du sud. De 1989 à 1991, le reste des morues s'est surconcentré dans la zone sud. Le long de la côte du Labrador, où la température du fond était plus variable d'une année à l'autre, la répartition des morues semble avoir varié de façon assez indépendante de la température. Il n'y a pas eu de baisse de la température du fond à l'automne pendant la période de déclin. La température du fond ne semble pas avoir influé sur les morues en migration ou avoir directement provoqué le déclin du stock. Par ailleurs, l'allure de la disparition des concentrations (du nord au sud) par rapport à l'allure de la pêche hauturière (non du nord vers le sud) porte à croire que la contrainte exercée par la pêche n'était pas non plus la principale cause du déclin.

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