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Document de Recherche - 1999/021

1998 Évaluation des stocks de hareng en Colombie-Britannique en 1998 et prévisions des captures éventuelles en 1999

Par J.F. Schweigert, C. Fort et R. Tanasichuk

Résumé

On s’est servi de deux méthodes d’analyse pour évaluer l’abondance des stocks de hareng en Colombie-Britannique en 1998 et pour faire des prévisions pour 1999 : 1) un modèle des échappées et 2) un modèle des populations selon l’âge. On se sert de ces modèles depuis 1984 pour évaluer l’abondance du hareng. Aucun des deux modèles n’a été modifié substantiellement dans le cadre de la présente évaluation. On a utilisé toutes les données biologiques sur le total des captures, la ponte ainsi que la composition des concentrations de géniteurs selon l’âge et la taille pour établir les niveaux d’abondance actuels. Il ne semblait y avoir aucun problème majeur quant à l’étendue et à la composition des données déjà recueillies. Pour l’ensemble de la côte, la biomasse prévue des stocks avant la pêche dans toutes les régions faisant l’objet de l’évaluation était de 207 800 tonnes en 1998, ce qui constitue une augmentation de 12 p. 100 par rapport aux niveaux d’abondance de 1997. Cette augmentation provient du recrutement en 1998 d’une forte classe de 1995 dans les zones au nord et d’une classe de 1995 moyenne dans les zones au sud.

Les prévisions de la biomasse des géniteurs avant la pêche en 1999 proviennent d’estimations du modèle des échappées. Cette méthode est différente de la méthode utilisée par les années passées au cours desquelles les estimations ont été faites à partir d’une moyenne des deux modèles d’analyse. Si l’on tient pour acquis que le recrutement sera moyen dans toutes les zones, les prévisions des stocks étaient de 96 100 tonnes dans le nord et de 124 000 tonnes dans le sud.

Si l’on tient pour acquis que le recrutement sera moyen dans toutes les zones, les captures recommandées en 1999 sont de 44 400 tonnes (20 p. 100 des concentrations de hareng prévues pour 1999) pour l’ensemble de la côte de la C.-B. Toutefois, comme le concensus sur les niveaux des stocks dans chaque région faisant l’objet de l’évaluation peut être modifié à la suite de l’examen des données par le CEÉSP, le nombre de géniteurs et les excédents récoltables prévus peuvent changer eux aussi.

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