Document de Recherche - 1999/051

Overview of Meteorological and Sea Ice Conditions off Eastern Canada during 1998

Par K. F. Drinkwater, R. G. Pettipas et W. M. Petrie

Résumé

Un examen des conditions météorologiques et des conditions des glaces de mer au large de la côte est du Canada en 1998 est présenté. La température annuelle moyenne de l’air dans tout le nord-ouest de l’Atlantique a augmenté par rapport à 1997 et était supérieure de 0,4 à 1,5 ^oC à la normale à long terme. L’anomalie maximale de la température de l’air, et la plus grande augmentation par rapport à 1997, a été notée dans le golfe du Saint-Laurent. Par rapport à la saison, la température de l’air de la plupart des zones du nord-ouest de l’Atlantique a été supérieure à la normale pendant au moins 10 des 12 mois de 1998. L’indice de l’oscillation nord-altlantique (ONA) de 1998 était légèrement supérieur à la normale, et renversait ainsi la tendance de valeurs inférieures à la normale notées au cours des deux années précédentes. L’indice n’était que légèrement supérieur à celui de 1997, mais bien supérieur à celui de 1996. Cela montre que la circulation atmosphérique à grande échelle, y compris la dépression d’Islande, s’est intensifiée par rapport à 1996. La glace de mer des plateaux du sud du Labrador et de Terre-Neuve est généralement apparue tardivement et disparue hâtivement, de sorte que la période d’englacement a été plus courte que normalement. La couverture de glace de ces zones en 1998 a été inférieure à celle de 1997 et à la moyenne. Le nombre d’icebergs qui ont atteint les Grands Bancs en 1998 a été de 1 384, ce qui représente une augmentation de 36 % par rapport à 1997. Ce nombre élevé n’avait pas été prévu étant donné la faible couverture de glace de mer et la température de l’air en hiver relativement élevée. Il est cependant inférieur aux nombres importants signalés au début des années 1990. Dans le golfe du Saint-Laurent, la glace de mer est apparue tardivement et est disparue tôt, de sorte que la période d’englacement a été plus courte que la normale. Peu ou pas de glaces ont atteint le plateau Scotian et la superficie couverte par les glaces dans la grande baie de Sydney, au large du Cap-Breton, a été de beaucoup inférieure à la normale.

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