Document de Recherche - 1999/056

The effect of water temperature on angling catch of Atlantic salmon in the Upsalquitch River.

Par F. Mowbray et A. Locke

Résumé

Il fait peu de doute que le programme obligatoire de capture et remise à l'eau a réduit la mortalité par pêche à la ligne des saumons atlantiques pluribermarins. Des craintes persistent cependant à l'effet que la mortalité pourrait résulter du stress subi comme suite à la pêche ou à la manutention, particulièrement au cours des années où les températures de l'eau sont chaudes. La fermeture de la pêche à la ligne par temps chaud a été envisagée comme mesure de gestion. La fermeture serait cependant inefficace si l'effort de pêche et les prises par unité d'effort étaient très faibles lorsque les eaux sont chaudes. Les prises à la ligne de saumons atlantiques de même que l'effort de pêche et les taux de capture dans quatre réserves de pêche à la ligne de la Couronne situées dans la rivière Upsalquitch (Nouveau-Brunswick) ont été examinés sous le rapport des températures de l'eau le matin à une barrière située en amont de la rivière. L'analyse visait une année où les eaux étaient froides (1992), c'est-à-dire où il n'y a eu qu'une seule journée où à la barrière la température de l'eau était supérieure ou égale à 20 oC; deux années de température modérée (1993-1994 : 25 % et 8 % de températures matinales se situant à 20 oC respectivement) ; et une année qui a été exceptionnellement chaude (1995 : avec 97 % de températures matinales au filet-trappe de la roche Morrissey de ³ 20 oC). Il a été déterminé que la température matinale de l'eau (soit à 8 h ± 1 heure) était un substitut acceptable de la température minimale quotidienne. Les températures maximales de la journée se produisaient d'ordinaire vers la fin de l'après-midi. Les prises par unité d'effort étaient légèrement inférieures les jours où les températures le matin étaient ³ 20 oC, et ce au cours de deux des trois années où la pêche à la ligne était pratiquée à ces températures ; la forte intensité de l'effort de pêche a toutefois donné des prises substantielles. En 1995, soit l'année la plus chaude recensée, 67 % de l'effort de pêche à la ligne et 55 % des prises ont été observées les jours où la température le matin était ³ 20 oC.

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