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Document de Recherche - 1999/094

Discussion on a Precautionary approach for management of the red sea urchin fishery in British Columbia.

Par A. Campbell, J. Boutillier et J. Rogers

Résumé

L’oursin rouge fait l’objet d’une pêche commerciale depuis 1971 en Colombie-Britannique. De façon générale, la valeur totale des débarquements a augmenté tout au long de la pêche pour atteindre près de 11,3 millions de dollars (can.) en 1996. Au cours de cette année, on comptait 109 bateaux avec permis de pêche pour un quota annuel total à l’échelle de la côte de 6625 t réparti à raison de 19,1 % pour la côte Sud et de 80,9 % pour la côte Nord. Actuellement, les principaux outils de gestion de cette pêche sont : 1) une limite de taille minimale de 100 mm DT (diamètre test) afin de permettre environ trois années de reproduction avant la récolte, 2) un régime de quotas assurant un taux d’exploitation fixe et conservateur, 3) la limitation du nombre de permis et 4) un programme de quotas individuels (QI).

Les pêcheurs commerciaux et les transformateurs ont demandé des réductions de la taille légale afin de mieux satisfaire à la demande du marché pour des gonades (corail) de meilleure qualité, qui sont le produit tiré de l’oursin rouge. Les gestionnaires des pêches ont demandé que l’on élabore une stratégie à long terme incorporant des méthodes de gestion adaptative afin d’optimiser la récolte tout en maintenant une démarche prudente à la gestion de cette ressource de valeur.

Le présent document a pour objectifs de présenter un examen de l’historique de la pêche commerciale, des programmes de collecte de données et des caractéristiques biologiques de l’oursin rouge, de traiter des objectifs de gestion, des problèmes et des préoccupations de la pêche et de discuter de l’application d’une démarche prudente aux stratégies futures.

En tenant compte des caractéristiques biologiques de l’oursin rouge (croissance lente, longue vie et recrutement sporadique) et de l’incertitude liée aux estimations de la biomasse et de la mortalité naturelle, les stratégies de gestion ci-après sont proposées pour considération. Ainsi, une réduction de la taille limite minimale, par exemple à un DT de 90 mm, devrait s’accompagner d’une baisse du taux d’exploitation afin de garantir une reproduction suffisante du stock de géniteurs. Des zones de gestion expérimentale de grande superficie pourraient être utilisées pour vérifier l’efficacité du régime de gestion actuel et régler les questions relatives à la pertinence de taux d’exploitation différents, d’une réduction de la taille limite à 90 mm de DT ou de l’utilisation de limites seuils. Il faudrait disposer de programmes de contrôle pour connaître les variations de la composition par taille et de la qualité des gonades des populations exploitées commercialement, et pour obtenir des indices de l’abondance et de la biomasse indépendants de la pêche.

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