Document de Recherche - 1999/142

Plankton and Nekton of the Northeast Newfoundland Shelf and Grand Banks in 1998.

Par E.L. Dalley, J.T. Anderson, et D.J. Davis

Résumé

Un relevé détaillé à grande échelle de la température, du plancton et du necton du milieu pélagique marin a été effectué pour la cinquième année consécutive à la fin de l’été 1998. La zone d’étude comprenait les eaux côtières et hauturières s’étendant du sud du Labrador au sud des Grands Bancs (divisions de l’OPANO 2J3KLNO). Les effets spatiaux et (ou) annuels (1994-1998) expliquaient une partie significative de la variation de toutes les variables examinées. Les écarts régionaux étaient importants et généralement associés aux zones de transition en latitude ou à celles entre les eaux côtières et hauturières. Les températures moyennes de surface au moment du relevé de 1998 se situaient au centre de la gamme des cinq années, en deçà de celles de 1994 et 1996, mais supérieures à celles de 1997 et 1995. On a noté la présence d’une importante masse d’eau relativement chaude sur le Grand Banc en 1998, mais l’eau était moins chaude au sud. En 1998, la biomasse de la fraction du plus petit zooplancton venait en deuxième après celle de 1997 et était significativement plus importante que celles de 1996, 1995 et 1994. Celle de taille intermédiaire était la plus élevée et n’était pas, à l’exception de celle de 1994, significativement plus importante que celle d’aucune autre année. La fraction de plus grande taille était la deuxième dernière et significativement inférieure à celle de toute autre année. En 1998, la répartition des larves de capelan était plus étendue que celle de toute autre année et s’étendait aussi loin au nord que les prélèvements effectués sur la côte du Labrador et le Southeast Shoal. Le capelan et le lançon dominaient le necton total. Le taux de capture moyen de la morue polaire, qui avait diminué de façon successive au cours des trois années précédentes, se situait au troisième rang en 1998, après correction pour les variations nycthémérales. La biomasse moyenne du necton total (incluant les méduses) était significativement supérieure à celle de toute autre année en 1998. Après correction pour les écarts entre le jour et la nuit, le taux de capture du capelan de 1998 (surtout des individus d’âge 1 ou 2) était le plus faible de la série et, à l’exception de 1995, significativement inférieur à ceux de toutes les années. Le taux de capture moyen de la morue pélagique du groupe 0 était aussi le plus élevé depuis 1994, cela à cause de taux de capture relativement élevés sur le Grand Banc mais non dans les zones plus au nord. Six groupes d’espèces se rencontrant surtout sur le plateau nord-est de Terre-Neuve étaient aussi moins abondants qu’en 1997, mais les espèces se trouvant surtout sur les Grands Bancs avaient tendance à être plus abondantes en 1998.

Document complet (PDF, 2051 ko)

Avis d’accessibilité

Ce document est disponible en format PDF. Si le document suivant ne vous est pas accessible, veuillez communiquer avec le Secrétariat pour l’obtenir sous une autre forme (par exemple un imprimé ordinaire, en gros caractères, en braille ou un document audio).