Document de Recherche - 1999/153
A Review of the Biology and Fisheries of the Pink Scallop and Spiny Scallop.
Par R.B. Lauzier et G. Parker
Résumé
Un examen de la biologie des pétoncles rose et épineux est présenté. Il a été préparé à partir de publications scientifiques, de relevés antérieurs et de rapports techniques. Les deux espèces diffèrent de façon appréciable en ce qui a trait aux caractéristiques de croissance, au taux de croissance, à la taille maximale et aux caractéristiques de la reproduction. Le pétoncle épineux croît plus rapidement et atteint une taille maximale plus importante que le pétoncle rose et présente un effort reproductif beaucoup plus élevé que le pétoncle rose. Ces deux espèces ne fraient pas au même moment.
Un examen de la pêche du pétoncle en Colombie-Britannique, où il existe une pêche commerciale depuis 1982, est présenté. La pêche des deux espèces se pratique de deux façons en Colombie-Britannique : une pêche par plongeurs et une petite pêche au chalut. Du total cumulatif des débarquements, 85 % provenait de la pêche par plongeurs. Actuellement, la participation à ces deux pêches n’est aucunement limitée. On a noté ces dernières années une diminution de l’effort de la pêche au chalut qui s’est accompagnée d’une augmentation de celui de la pêche par plongeurs. On note aussi un appauvrissement des stocks dans certaines zones, ce qui a entraîné la fermeture de la pêche dans ces zones.
Les mesures de gestion actuelles comprennent l’imposition d’une taille limite minimum de 55 mm pour la hauteur de la coquille, pour les deux espèces, de nombreuses petites fermetures dans des parcs et des zones d’étude et une largeur de chalut maximale de 2 m. Les deux espèces sont gérées comme si elles formaient un seul stock constitué d’une seule espèce.
Les carences d’information mentionnées ont trait à : les effets du chalut sur les autres espèces présentes, l’habitat, ou les prises accessoires, ou la sélectivité quant à la taille ; l’état du stock et ses limites géographiques ; et les paramètres biologiques généraux comme la biomasse, le recrutement et la mortalité. Le régime de gestion actuel s’avère insuffisant pour cette pêche. Les seuls systèmes de contrôle en place sont représentés par les registres des captures et les bordereaux de vente utilisés dans le cadre d’un calcul des prises par unité d’effort (PUE). Cela est insuffisant pour effectuer une évaluation du stock permettant de mettre en place un régime de gestion par minimisation des risques. Les recommandations formulées ont trait aux besoins d’information supplémentaire relativement à l’évaluation des stocks et aux plans de gestion.
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