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Document de Recherche - 1999/204

Life history of Pacific sardine and a suggested framework for determining a B.C. catch quota.

Par D.M. Ware

Résumé

Les résultats d’expériences de marquage montrent que les sardines qui s’étendent sur une superficie allant de la Colombie-Britannique en été jusque dans le sud de la Californie en hiver font partie du même stock, c’est-à-dire la population nordique. Les sardines de ce stock appartenant aux groupes d’âge les plus âgés migrent vers le nord à partir de la Californie jusqu’en C.-B. en été et migrent à rebours à l’automne. Le comportement migratoire des sardines est complexe et mal connu. Toutefois, les observations passées et présentes nous permettent de faire la généralisation suivante : les sardines sont tout particulièrement abondantes au large de la C.-B. lorsque les étés sont chauds et lorsque la biomasse de la population nordique dépasse 1 million de tonnes. Pour que la remontée soit abondante, il semble que ces deux conditions doivent être réunies. Par le passé, une moyenne de 10 % du stock nordique semble avoir migré vers la C.-B. Le pourcentage réel varie d’une année à une autre suivant les changements de température de l’eau et d’autres facteurs. Les É.-U. récoltent actuellement la partie du stock nordique mise à la disposition des pêcheurs en Californie, c’est-à-dire à un taux de 5 à 15 %. En guise de précaution, les pêcheurs canadiens devraient récolter la ressource à des rythmes semblables qui représenteraient en moyenne environ 10 % de la biomasse présente dans les eaux canadiennes. Si le stock se maintient à son niveau actuel et si le taux de migration est de 10 %, les pêcheurs de la C.-B. pourraient récolter environ 12 700 tonnes. Toutefois, pour des motifs de gestion tels que 1) des prises accessoires involontaires d’espèces fragiles telles que le saumon coho et le saumon quinnat ou 2) l’apparition de sardines dans des zones fragiles (ou non exploitables), il serait peut-être souhaitable de fixer un quota plus faible pendant quelques années jusqu’à ce que les pêcheurs de sardines de la C.-B. soient plus expérimentés et que l’on comprenne mieux les risques de prises accesssoires associés à la pêche. Le MPO doit, dès le départ, expliquer très clairement à l’industrie que les captures admissibles constituent un plafond et non pas un objectif à atteindre. Compte tenu des mouvements dynamiques et imprévisibles de cette espèce très migratoire, rien ne garantit que la flottille de pêche de la sardine de la C.-B. capturera le quota annuel fixé. Par ailleurs, on doit informer l’industrie que l’abondance de sardines varie considérablement suivant les variations du climat océanique. Ainsi, si les conditions favorables qui existent actuellement commencent à se détériorer, les sardines pourraient « disparaître » de la côte de la C.-B. (du moins, pendant un certain temps), comme ce fut le cas vers la fin des années 1940. Peu importe qu’on ait recours ou non à une estimation d’avant-saison ou en cours de saison de la biomasse pour déterminer le total des prises admissibles, on devrait effectuer des relevés par échosondage dans les eaux côtières pour évaluer la biomasse relative de sardines dans une zone avant le début de la pêche. Même si les sardines sont très migratoires, on ne devrait pas prélever toutes les prises dans une zone. Ainsi, on tiendrait compte du fait que les sardines peuvent servir de poisson fourrage dans un écosystème.

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