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Document de Recherche - 2000/054

Precipitation, discharge and temperature variability in Atlantic salmon rivers in Acid Rain Impacted Southern Uplands Area of Nova Scotia

Par D. Caissie

Résumé

Cet article présente une analyse des variations à long terme des précipitations, de la température de l’air et du débit dans la région des hautes terres en Nouvelle-Écosse. On a utilisé les données de la station météorologique de l’aéroport de Halifax pour analyser les tendances des précipitations et de la température de l’air sur une base annuelle et saisonnière, et les données de débit pour deux rivières, soit la rivière LaHave et la rivière St. Marys.

Sur une base annuelle, la température de l’air varie de 5,1 °C à 7,4 °C, avec une moyenne à long terme de 6,1 °C. Les précipitations annuelles varient de 1048 mm à 1931 mm, avec une moyenne de 1445 mm. Aucune tendance n’a été observée dans les moyennes annuelles de la température de l’air et des précipitations. La variabilité des précipitations annuelles se retrouvait dans celle du débit moyen annuel des deux rivières étudiées, LaHave et St. Marys. Le débit moyen annuel de la rivière LaHave variait de 17,6 m3/s à 49,6 m3/s, avec une moyenne globale de 34,4 m3/s. D’autre part, le débit moyen annuel de la rivière St. Marys variait de 28,5 m3/s à 63,9 m3/s, avec une moyenne globale de 42,0 m3/s. Sur une base annuelle, la variabilité des précipitations était du même ordre de grandeur que celle du débit, ce que montre un coefficient de variation d’environ 20 %. Aucune tendance significative n’a été observée dans le débit annuel des deux rivières.

Il a été observé que la variabilité saisonnière de la température de l’air et des précipitations était plus grande que leur variabilité interannuelle. Sur une base saisonnière, on a noté une tendance significative dans la température moyenne de l’air au printemps (p < 0,005) et en été (p < 0,04). La température moyenne printanière de l’air a montré une hausse de 0,4 °C par décennie, et celle de l’été une hausse de 0,2 °C par décennie. Aucune tendance significative n’a été observée dans les précipitations saisonnières moyennes à p < 0,05.

Sur une base saisonnière, le débit a également montré une plus grande variabilité que la température de l’air et les précipitations, avec un coefficient de variation compris entre 27 % et 58 %. On n’a noté aucune tendance significative saisonnière du débit de la rivière LaHave, mais une légère augmentation du débit hivernal moyen de la rivière St. Marys, de 1,5 m3/s par décennie (p < 0,05). La variabilité maximale du débit a été observée pour des événements annuels extrêmes de débits maximums et de débits minimums. Par exemple, les débits minimums extrêmes ont présenté un coefficient de variation de 83% (St. Marys) et de 89% (LaHave). On n’a noté aucune tendance des débits minimums et maximums des deux rivières.

Étant donné l’ampleur de la plage des précipitations et du débit annuels, on s’attendait à ce que le dépôt acide annuel varie également de façon significative. De plus, des études ont montré que le pH peut être fortement lié au débit et que, par conséquent, toute variabilité du débit (annuel et saisonnier) peut influer considérablement sur ses valeurs annuelles ou saisonnières moyennes.

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