Document de recherche 2001/011
Approaches and methods for the scientific evaluation of bird and mammal predation on salmon in the Northwest Atlantic.
Par D.K. Cairns
Résumé
La diminution des saumons Atlantiques qui retournent aux rivières nord-américaines a stimulé l'intérêt dans les méthodologies qui pourraient déterminer si la prédation par les oiseaux et les mammifères marins a contribué à ce déclin. Les taux de prédation sur le saumon de la part des mammifères et des oiseaux marins (à part celle du fou de Bassan) dans le nord-ouest de l'Atlantique sont trop petits pour être mesurés de façon fiable. Pourtant, les prédateurs pourraient récolter une partie importante de la biomasse des saumons même si le saumon est rare dans leur diète, en raison de la très petite biomasse des saumons dans l'océan. On propose plusieurs approches pour clarifier la relation entre le saumon et ses prédateurs. 1) Les saumons en phase marine ont des taux de croissance et de mortalité qui sont très élevés en comparaison avec d'autres poissons pélagiques qui occupent le même habitat. Le fondement de cette histoire vitale, fortement susceptible aux risques, doit être examiné, y compris la thermorégulation comportementale pour accélérer la croissance, les effets de température sur la capacité d'échapper à la prédation, et l'utilisation des groupes comme stratégie anti-prédateur. 2) L'examen des cicatrices causées par les prédateurs sur les saumons en retour, l'utilisation des traceurs chimiques pour détecter la prédation du saumon, et un meilleur reportage des restes des saumons dans les analyses de diète conventionnelle pourraient jeter de la lumière sur les interactions entre les saumons et leurs prédateurs. 3) Les taux d'exploitation des saumons par les fous de Basssan en haute mer et par les oiseaux et les phoques dans les estuaires devraient être mesurés. L'effet de la prédation sur les populations des saumons, et les conséquences aux saumons des changements dans le nombre de prédateurs, devraient être examinés à l'aide des modèles trophiques et de maille alimentaire. Une approche d'envergure qui couvre ces méthodologies variées est recommandée parce que les relations entre saumon et prédateur dans l'océan sont complexes et difficiles à étudier directement.
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