Document de recherche 2001/113

Physical oceanography of Southern Gulf of St. Lawrence and Sydney Bight Areas of Coastal Cape Breton

Par Joël Chassé

Résumé

Le présent document décrit certains des aspects de l'océanographie physique des secteurs du sud du golfe du Saint-Laurent et du Sydney Bight, sur la côte du Cap-Breton (fig. 1). La description est fondée sur des renseignements publiés antérieurement, auxquels s'ajoutent les résultats d'un modèle numérique tridimensionnel de l'océan, élaboré à l'Institut océanographique de Bedford. La colonne d'eau dans le chenal du Cap-Breton est fortement stratifiée l'été, ce qui isole les eaux froides (0 - 3 ?C) au fond. En été, la température des eaux de surface se situe entre 16 et 18 ?C et la thermocline est nettement définie entre 20 et 40 m de profondeur. Dans le Sydney Bight, la stratification maximale est plus profonde dans la colonne d'eau (30-50 m). La forme semi-close du golfe du Saint-Laurent est propice à la formation d'un courant côtier vers le nord-est, le long de la côte ouest du Cap-Breton, qui est modulé et peut être inversé par l'action des marées et du vent. Selon certaines indications, ce courant, combiné à la morphologie du chenal du Cap-Breton et à l'action des marées, crée un effet de pompage qui amène les eaux profondes près de la couche de surface. À plus petite échelle, la dépression du Cap-Breton et le Sydney Bight influent sur les régimes de courant, créant des tourbillons et des remontées d'eau. Le vent peut être un déterminant important de la direction et de la vitesse de la circulation de l'eau de surface. Il y a en surface un transport d'eau sortant par le détroit de Cabot, le long de la côte du Cap-Breton, qui est compensé en partie par un transport entrant dans le chenal Laurentien profond. La présence d'un tourbillon (sens horaire) dans le Sydney Bight pourrait être liée au transport d'eau sortant par le détroit de Cabot et à la morphologie du bight lui-même. Dans le Sydney Bight et sur la côte ouest du Cap-Breton, des glaces sont présentes de 60 à 100 jours par an en moyenne, entre janvier et le début d'avril.

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