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Document de recherche 2004/049

Détermination des dommages admissibles pour le loup tacheté (Anarhichas minor) et le loup à tête large (Anarhichas denticulatus)

Par Kulka D. W., et Simpson, M.R.

Résumé

En vertu du paragraphe 32 (1) de la Loi sur les espèces en péril (Interdictions générales), « il est interdit de tuer un individu d’une espèce sauvage inscrite comme espèce disparue du pays, en voie de disparition ou menacée, de lui nuire, de le harceler, de le capturer ou de le prendre ». Cependant, le paragraphe 73 (1) prévoit des exceptions lorsque « le ministre compétent peut conclure avec une personne un accord l’autorisant à exercer une activité touchant une espèce sauvage inscrite, tout élément de son habitat essentiel ou la résidence de ses individus, ou lui délivrer un permis à cet effet », sous réserve de certaines conditions. Le loup à tête large (Anarhichas denticulatus) et le loup tacheté (Anarhichas minor) sont inscrits à l’annexe 1 de la Loi en tant qu’espèces « menacées ». C’est pourquoi, à partir du 1er juin 2004, on a imposé des interdictions concernant la capture de ces espèces. Le présent document traite des conditions qu’il faudrait imposer pour permettre la capture du loup à tête large et du loup tacheté sans que cela ne compromette leur rétablissement.

Nous traitons de l’efficacité des mesures d’atténuation des dommages causés aux espèces de loups de mer tels que la remise à l’eau, de la fermeture spatiale ou temporelle de certaines zones et de restrictions concernant les engins. En raison de la vaste aire de répartition des loups de mer et de leurs préférences diverses en matière d’habitat et de l’absence de regroupements particuliers pour la reproduction et l’alimentation, on s’interroge sur l’efficacité d’une fermeture spatiale pour réduire le nombre de prises accessoires. Par ailleurs, comme les périodes critiques du cycle biologique de ces espèces demeurent inconnues, l’efficacité d’une fermeture temporelle est également limitée. D’après des études préliminaires, une grande variété d’engins capturent les loups de mer et, jusqu’à ce jour, certaines modifications apportées aux engins ont permis de les exclure de façon efficace. L’une d’elles, la grille Nordmore, qui fixée aux chaluts à crevettes, exclut la plupart des loups de mer (et toute autre espèce de poissons) de plus de 15 à 20 centimètres. À l’heure actuelle, on considère que la remise à l’eau, que l’on peut notamment effectuer dans les pêches où les engins ne blessent pas les loups de mer, est la meilleure stratégie à appliquer si l’on veut réduire la mortalité de ces espèces, tout en perturbant le moins possible les pêches commerciales.
 

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