Document de recherche 2005/097
Examen du sébastolobe à longues épines (Sebastolobus altivelis) dans les eaux de la côte canadienne du Pacifique : biologie, répartition et tendances en matière d’abondance
Par Haigh, R., Olsen, N., et Starr, P.
Résumé
Le document passe en revue les données actuelles sur la biologie, la répartition et les tendances en matière d’abondance du sébastolobe à longues épines, Sebastolobus altivelis. L’information qu’il contient est destinée principalement à un rapport du COSEPAC sur la situation de l’espèce. Il ne vise pas à faire une évaluation complète du stock. Cette espèce à un poids moyen de 114 g/poisson. L’allométrie de croissance n’affiche aucune différence entre les sexes; l’information sur la taille selon l’âge est limitée. Le poisson le plus vieux avait 71 ans. Avec un âge estimatif à maturité pour 50 % de 20 ans et un taux de mortalité naturelle présumé de 0,10, la durée de génération est d’à peu près 30 ans. Selon les registres de relevé et de la pêche commerciale au chalut, le sébastolobe à longues épines vit à des profondeurs variant entre 500 m et 1 600 m. À partir de cet intervalle, une analyse bathymétrique estime l’étendue possible de sa présence à 17 775 km2 et son aire de répartition à 9 914 km2. Toutefois, selon les observations au chalut seulement, l’aire de répartition pourrait facilement s’étendre à 11 700 km2. Dans cet habitat, les deux espèces concurrentes dominantes sont le sébastolobe à courtes épines, Sebastolobus alascanus, et la morue charbonnière, Anoplopoma fimbria. Le total des prélèvements de sébastolobe à longues épines des eaux côtières de la C.-B. par les pêcheurs commerciaux de 1996 à 2005 équivaut à environ 57 millions de poissons. Le seul relevé qui permette de calculer des indices du sébastolobe à longues épines est celui qui a été réalisé sur la côte ouest de l’île de Vancouver, de 2001 à 2003. La tendance illustrée par ce relevé est plane. Les indices des CPUE de la pêche commerciale au chalut révèlent des tendances à la baisse dans tous les secteurs de la côte : -8 % y-1 pour le secteur de la côte ouest de l’île de Vancouver de 1996 à 2004, -9 % y-1 pour le secteur de Tidemarks de 2000 à 2004 et -23 % y-1 pour le secteur de Rennell, de 2000 à 2004.
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