Document de recherche 2006/036
Études de cas sur la conchyliculture et la sensibilité de l’habitat marin
Par Vandermeulen, H., G. Jamieson, M. Ouellette
Résumé
La définition de « sensibilité de l’habitat » utilisée dans le présent document est la même que celle du CIEM (2002), à savoir que la sensibilité de l’habitat peut être définie selon l’ampleur et la durée des dommages causés par un facteur extérieur précis. La sensibilité peut désigner la fragilité structurale de tout l’habitat par rapport à un impact physique, ou l’intolérance de certaines espèces qui composent l’habitat à l’égard de facteurs environnementaux tels que l’exposition, les fluctuations de la salinité ou la variation de la température.
Dans le présent cas, la conchyliculture est le « facteur extérieur précis » et la « sensibilité » des habitats marins à ce facteur est examinée au moyen de trois études de cas (zostère marine, fond mou intertidal à grande échelle et baie peu profonde).
Les pratiques actuelles en matière de conchyliculture au Canada peuvent avoir une incidence négative sur les habitats marins vulnérables. Toutefois, ces effets peuvent être limités par la gestion de l’intensité des activités de conchyliculture à l’échelle d’une baie. La gestion adaptative alimentée par une surveillance continue constitue la meilleure méthode pour régir les effets cumulatifs liés à cette industrie. Le plan proposé de gestion à l’échelle des baies offre un stimulant économique pour l’industrie, puisque les mêmes effets cumulatifs qui nuisent à l’habitat vulnérable agissent « en boucle » pour réduire la production conchylicole (c.-à-d. en excédant la capacité biotique du milieu local à soutenir des taux maximaux de croissance des mollusques).
Avis d’accessibilité
Ce document est disponible en format PDF. Si le document suivant ne vous est pas accessible, veuillez communiquer avec le Secrétariat pour l’obtenir sous une autre forme (par exemple un imprimé ordinaire, en gros caractères, en braille ou un document audio).
- Date de modification :