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Document de recherche 2006/054

Examen de l’analyse visant à évaluer le rétablissement des baleines boréales, Balaena mysticetus, dans l’est de l’Arctique canadien

Par Alvarez-Flores, C.M.

Résumé

Le présent examen vise à calculer le délai de rétablissement possible de la population de baleines boréales de l’est de l’Arctique canadien, à partir des connaissances limitées actuellement disponibles. Le rétablissement est défini comme l’augmentation de la population jusqu’à 70 % de l’abondance présumée d’avant l’exploitation. La simulation, effectuée au moyen d’un modèle logistique généralisé stochastique, a permis d’examiner des hypothèses différentes à propos des valeurs des paramètres : la situation actuelle et les niveaux futurs possibles de capture. On a supposé qu’un seul stock constituait la population de baleines boréales dans l’est de l’Arctique canadien qui comprend l’inlet Prince Régent, la baie Baffin, le détroit de Davis, la baie d’Hudson et le bassin Foxe. L’incertitude associée aux connaissances actuelles de la dynamique de la population et de la situation de la population de baleine boréales de l’est de l’Arctique canadien donne lieu à un large éventail de délais de rétablissement possibles. Les résultats montrent que l’amélioration de l’estimation de la taille de la population resserrerait considérablement l’éventail des délais de rétablissement. Parmi tous les niveaux d’exploitation évalués, un retrait de 50 bêtes entraînerait le plus long délai de rétablissement. Le fait de retirer 15 animaux par année peut causer un délai considérable dans le contexte de certains paramètres, mais si les prises sont inférieures à 10 animaux, il n’y aurait à peu près pas de délai de rétablissement. Ce résultat est valable dans la mesure où l’on suppose que la population est correctement décrite par un modèle logistique utilisant des valeurs de paramètres se situant dans l’échelle utilisée pour la présente analyse, que les conditions actuelles de l’environnement ne dépasseront pas les limites imposées par le modèle (y compris l’occurrence d’événements catastrophiques) et qu’il n’y a pas d’autre source importante de mortalité. Enfin, le comportement de la composante de l’erreur de traitement dans le modèle de population a indiqué que des valeurs de σprocess de 0,015 et plus entraînaient des valeurs de croissance annuelle de la population qui peuvent être irréalistes pour la population de baleines boréales de l’est de l’Arctique canadien. Par ailleurs, toutes les valeurs utilisées de σprocess permettent une croissance négative quand la population approche de la capacité de charge, mais c’est uniquement à 0,2 ou plus que la population présente une croissance négative à des niveaux de population inférieurs. Bien que cette situation puisse susciter une mise en garde à l’égard de cette composante du modèle, celui ci est jugé acceptable pour représenter la variabilité naturelle. Les fluctuations de la croissance annuelle dues à l’erreur de traitement devraient être inférieures aux fluctuations observées au sein du stock de l’est de baleines grises et un choix de σprocess de 0,01 et de σ de 0,8 a été fait pour l’analyse.

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