Document de recherche 2006/077
Examen du sébaste à dos épineux (Sebastes malinger) dans les eaux baignant la côte canadienne du Pacifique : biologie, répartition et tendances en matière d’abondance
Par Yamanaka, K.L., L.C. Lacko, K. Miller-Saunders, C. Grandin, J.K. Lochead, J.C. Martin, N. Olsen et S.S. Wallace
Résumé
Ce document rassemble des données sur la répartition, la biologie et les tendances en matière d’abondance du sébaste à dos épineux, Sebastes maliger, au Canada. Cette information sera utilisée dans un rapport de situation du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). On trouve le sébaste à dos épineux dans le nord-est du Pacifique, du sud de la Californie jusqu’au golfe de l’Alaska. En Colombie-Britannique (C.-B.), il n’existe présentement aucune preuve génétique de populations multiples de sébaste à dos épineux. Cette espèce est observée, au cours de plongées sous-marines, entre 16 et 182 mètres de profondeur sur des substrats durs, complexes et abrupts. Les pêcheurs capturent le sébaste à dos épineux sur une étendue approximative de 27 370 km2 en C.-B. Le sébaste à dos épineux peut atteindre 95 ans en C.-B. et 50 % des poisons ont atteint la maturité à 11 ans. La durée de génération se définit comme l’âge moyen des reproductrices et est estimé à 22,8 ans. Les femelles sont généralement plus grosses et plus âgées que les males, atteignant une taille maximale de 50 cm en C.-B. Le taux de mortalité totale varie entre 0,05 et 0,12, selon le modèle utilisé et le taux de mortalité naturelle est évalué à 0,02 à l’aide de l’analyse de la courbe de captures. On estime l’abondance à 2,23 millions de sébastes à dos épineux dans la zone de relevé de 527 km2 dans le détroit de Georgia et à 2,08 millions dans les 218 km2 de la zone d’étude de la baie Juan Perez. Les prises par unité d’effort basées sur la pêche sont fortement influencées par les mesures de gestion appliquées à la pêche et ne peuvent être utilisées pour interpréter les tendances de la population. Les tendances de l’abondance peuvent être déterminées à partir des relevés scientifiques à long terme qui révèlent soit une tendance à la baisse, soit aucune tendance particulière. La baisse la plus forte a été de 75 % au cours de la période de 18 ans, entre 1986 et 2004, dans une zone d’étude située dans les eaux internes du nord.
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