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Document de recherche 2006/093

Répartition, abondance et cycle biologique de Malacoraja senta (raie à queue de velours) dans les eaux atlantiques canadiennes par rapport à sa répartition globale

Par Kulka, D.W., D. Swain, M.R. Simpson, C.M. Miri, J. Simon, J. Gauthier, R. McPhie, J. Sulikowski et L. Hamilton

Résumé

En vertu de la Loi canadienne sur les espèces en péril (LEP), le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) est chargé d’évaluer le risque de disparition des espèces terrestres et aquatiques occupant les eaux du Canada, y compris celles à l’intérieur des limites de compétence canadienne. Dans le cadre du processus initial d’évaluation du risque de disparition d’une espèce aquatique, le ministère des Pêches et des Océans du Canada examine les données pertinentes dont il a la garde. Il passe en revue les renseignements disponibles concernant la taxonomie, la répartition, l’abondance, le cycle biologique et l’écologie de Malacoraja senta (raie à queue de velours) qui fréquente les eaux du plateau atlantique canadien ainsi que les incidences anthropiques. Sont également incluses au processus les eaux adjacentes des États-Unis puisqu’elles font partie de l’aire de répartition globale de l’espèce. Cette aire s’étend du 40° de latitude, au sud du banc Georges, jusqu’au 56,5° de latitude, dans le chenal Hopedale, sur le plateau continental du Labrador. La raie à queue de velours occupe généralement des creux entre les bancs, à des profondeurs s’étendant de 70 à 480 m, et fréquente donc des zones beaucoup plus profondes que ses quatre congénères. Elle préfère généralement des eaux dont la température varie entre 2,7 et 10 °C et a rarement été observée dans des eaux affichant une température < 0 °C. Elle occupe une superficie de 585 000 km2 (aire totale où elle a été observée entre 1971 et 2005). Cette espèce a été trouvée dans cinq zones distinctes (appelées unités désignables ou UD) qui sont séparées par de larges zones où aucun individu n’a été observé. On ne sait pas avec certitude si les cinq UD constituent des unités de reproduction génétiquement distincte. L’abondance de chacune des cinq unités a fluctué à des degrés variables, le plus important déclin ayant été enregistré dans la fosse de l’île Funk.

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