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Document de recherche 2007/060

Espèces en péril : Quantification de l’habitat et examen de la documentation

Par McCarthy, J.H.

Résumé

En tant qu’autorité responsable des espèces aquatiques, le ministère des Pêches et des Océans (MPO), en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP), doit désigner l’habitat essentiel des espèces aquatiques menacées et en danger de disparition et protéger cet habitat contre la destruction. Au cours des cinq dernières années, des ateliers et des projets ont jeté les bases scientifiques de la désignation de l’habitat essentiel des espèces en péril et des lignes directrices devraient être élaborées en 2007-2008.

Le présent projet consistait à passer en revue la documentation scientifique sur les méthodes utilisées pour quantifier l’étendue d’habitat essentiel dont disposent des populations de différentes espèces, en particulier aquatiques, notamment le poisson (de mer et d’eau douce) et les mammifères marins. Au total, quatre méthodes ont été utilisées pour désigner l’habitat essentiel; chacune dispose d’un ensemble de modèles, d’hypothèses et de contraintes possibles. Les méthodes sont décrites comme la taille optimale de la réserve, la superficie par individu, la méta-analyse et les modèles matriciels.

La plupart des documents qui décrivent ces méthodes semblent indiquer que le manque de données pour une espèce particulière ne devrait pas nuire à la mise en œuvre des évaluations. De fait, le manque de données et la nécessité d’avoir un cadre qui englobe les incertitudes associées à de nombreux paramètres de la population semblent être le facteur incitatif de la plupart des démarches. Beaucoup préconisent l’utilisation de données relatives à une ou des espèces semblables ayant des cycles biologiques similaires. Par ailleurs beaucoup voient le processus d’évaluation, quel qu’il soit, comme une étape initiale de la structuration des données disponibles et un moyen de cerner les lacunes et de cibler les recherches.

Un bon nombre des méthodes décrites sont basées sur les caractéristiques essentielles de la population, tels que la fécondité, la survie et le recrutement, ainsi que la quantité ou la qualité de l’habitat. On a constaté que même si la quantité d’habitat pouvait limiter une population en agissant sur un stade unique du cycle biologique, la qualité de l’habitat peut influer sur plusieurs stades du cycle biologique et, par conséquent, l’amélioration de la qualité de l’habitat peut bénéficier à des populations sur plusieurs plans, sans que puisse être déterminé le facteur limitatif réel de la population. Cet aspect pourrait être important pour les espèces en péril, puisque les problèmes de qualité de l’habitat définis pourraient être réglés avant ou même sans que soit désigné l’habitat essentiel.

Avis d’accessibilité

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