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Document de recherche 2009/115

Quantification des besoins en matière d’habitat de quatre espèces d’eau douce en péril au Canada : le chat-fou du Nord, le lépisosté tacheté, le sucet de lac et le méné camus

Par L.A. Vélez-Espino, R.G. Randall et M.A. Koops

Résumé

La quantification de l’habitat nécessaire pour assurer de fortes probabilités de persistance à des espèces en péril nécessite l’établissement de cibles de rétablissement fondées sur la population et d’un lien entre la superficie d’habitat et l’abondance dans des environnements particuliers. Dans ce document, nous définissons la superficie minimale pour une population viable (SMPV) comme étant la superficie d’habitat approprié et exclusif nécessaire à l’atteinte d’une cible de rétablissement démographiquement viable, d’après le concept de population viable minimale (PMV). Nous appliquons des analyses démographiques, des approches allométriques multiples et un domaine vital au processus décisionnel utilisé pour quantifier, de façon prudente les besoins en matière d’habitat pour toutes les étapes du cycle de vie à l’intérieur de populations distinctes. La SMPV est précisée pour les quatre espèces d’eau douce en péril au Canada suivantes : le chat-fou du Nord (Noturus stigmosus), le lépisosté tacheté (Lepisosteus oculatus), le sucet de lac (Erimyzon sucetta) et le méné camus (Notropis anogenus). Nous discutons également de l’importance de la prise en considération des zones tampons terrestres et aquatiques pour compléter les désignations d’habitats protégés et formuler une orientation adéquate sur la persistance de ces espèces.

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