Document de recherche 2013/073
Examen et analyse des approches internationales clés pour établir des objectifs de conservation, définir des indicateurs et élaborer des protocoles de suivi en vue d'évaluer l'efficacité des réseaux d'aires marines protégées (AMP)
Par Glen S. Jamieson
Résumé
Ce rapport examine la mesure dans laquelle la conception des aires marines protégées (AMP) existantes, les indicateurs et les protocoles de suivi peuvent être appliqués dans un contexte canadien pour l'établissement des réseaux d'AMP. Des réseaux d'AMP sélectionnés du monde entier ont été examinés afin d’aborder neuf aspects liés à l'établissement d'objectifs, de critères de conception, d'indicateurs, de protocoles de suivi et de mesures de gestion pour les réseaux d'AMP. Ces éléments ont été résumés pour les programmes globaux nationaux d’AMP ou réseaux d’AMP nationaux suivants : en Australie, le système représentatif national des aires marines protégées, l'aire protégée de la Grande Barrière de corail et le réseau d'AMP de Victoria; en Californie, les régions côtières du sud et du centre définies en vertu de la Marine Life Protection Act et les réseaux d'AMP du Channel Islands National Marine Sanctuary; le réseau d'AMP de l'Afrique du Sud; l'aire protégée des îles Phoenix (PIPA) aux Kiribati; le réseau de la Convention pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du nord-est (OSPAR), et la partie du réseau d'AMP Natura 2000 en Royame-Uni. Les réseaux jugés les plus efficaces sur le plan fonctionnel et les mieux documentés sont ceux de l'Australie et de la Californie. Cela s'explique en partie par le fait que :
- dans chacune de ces aires, il y a une seule « juridiction » ou un seul « écosystème », situation qui donne aux gestionnaires tous pouvoirs d'établir un réseau exhaustif et fonctionnel dans un délai raisonnable;
- ces réseaux étant en place depuis au moins 10 ans, les gestionnaires ont eu plus de temps pour le perfectionnement (gestion adaptative) et l'évaluation des réseaux.
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