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Document de recherche 2013/096

Application d'une évaluation des risques des plantes aquatiques aux plantes d'eau douce non indigènes apparaissant dans le commerce au Canada

Par Crysta A. Gantz, Nicholas E. Mandrak, et Reuben P. Keller

Résumé

Les coûts sur les plans économique et écologique associés aux espèces envahissantes en Amérique du Nord sont élevés; on estime qu'ils atteignent entre 150 et 170 G$ chaque année (Pimentel et al. 2000; Colautti et al. 2006). Les outils d'évaluation du risqu e écologique qui permettent d'effectuer une présélection des espèces selon leur caractère envahissant et qui sont combinés avec des règlements efficaces pour empêcher l'arrivée d'espèces à haut risque est une manière de réduire considérablement ces coûts. Pour les plantes, nous avons évalué une évaluation du risque sous forme de questionnaire élaborée par Biosecurity New Zealand et testée à l'Université de la Floride et à l'Université of Notre Dame (Gordon et al. 2012). Cette évaluation permettait de distin guer avec précision les espèces établies et ceux qui ont été introduites mais qui n'ont pas réussi à s'établir aux États-Unis. Nous avons modifié l'évaluation du risque de Gordon et al. (2012) pour faire en sorte que les questions s'appliquent au Canada, puis nous l'avons utilisée pour évaluer les espèces inclus dans ce document. Nous avons exclu toutes les espèces pour lesquelles les cartes des zones de rusticité du département de l'Agriculture des États-Unis (USDA) excluaient l'établissement au Canada. L'évaluation du risque fonctionnait bien pour catégoriser cet échantillon d'espèces établies et non établies au Canada. Un autre échantillon d'espèces apparaissant dans le commerce a été évalué avec une très haute précision pour les espèces non établies, mais avec une précision faible pour les espèces établies (toutefois, le petit échantillon d'espèces établies ne comptait que quatre espèces). La raison pour laquelle on a adapté au Canada un protocole déjà en place plutôt que d'élaborer un nouveau modèle d 'évaluation du risque est qu'un nouveau modèle nécessiterait beaucoup de recherches sur les dates d'introduction, l'établissement et les impacts des espèces non indigènes, spécifiquement pour le Canada. L'outil modifié de Gordon et al. (2012) a fait l'objet d'un examen par des pairs, il a été appliquéavec succès dans plusieurs pays et a permis permet de distinguer avec précision les espèces envahissantes établies et non établies lorsqu'il a été appliqué au Canada.

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