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Document de recherche 2015/020

Planification du réseau d'aires marines protégées dans la biorégion de l'ouest de l'Arctique : élaboration et utilisation d'un système de classification pour déterminer les unités écologiques en tant qu'éléments nécessaires à la planification

Par R. Hodgson, K. Martin et H. Melling

Résumé

Afin de respecter les obligations du Canada en vertu de la Convention sur la diversité biologique (CDB) de l'Organisation des Nations Unies (ONU), il faut créer un réseau d'aires marines protégées en suivant les étapes prescrites par l'ONU. Cet article décrit l'achèvement de l'étape deux de la CDB de l'ONU, qui, en bref, exige que les aires marines fassent l'objet d'une classification biogéographique (ci-après appelées « unités écologiques ») reflétant les types et la diversité des écosystèmes. Il est important de noter que la première étape consistait à créer des zones d'importance écologique ou biologique (ZIEB) et que la troisième étape s'appuiera sur l'étape 1 (accent biologique) et l'étape 2 (accent physique ou sur l'habitat) en vue d'établir un ensemble de sites potentiels aux fins du réseau d'aires marines protégées ou pour former des aires de conservation prioritaires, comme elles sont appelées au Canada. Pêches et Océans Canada accomplit cette tâche par l'entremise de sa structure régionalisée et des 13 zones de planification régionales appelées « biorégions ». Le présent document de recherche traite de la classification des unités écologiques de la biorégion de l'ouest de l'Arctique. Nous avons créé une approche systématique de classification biogéographique en nous fondant sur les données existantes, en hiérarchisant les renseignements selon leur utilisation et leur présence dans les ouvrages scientifiques, et en nous appuyant sur les résultats de plusieurs classifications précédentes effectuées par d'autres auteurs, le tout combiné à une analyse et une cartographie du SIG. Un examen scientifique de cette approche a été mené pour déterminer les zones qui pourraient être touchées par la mauvaise hiérarchisation des données, les données manquantes et les informations surinterprétées, ainsi que pour parvenir à un consensus scientifique sur la nature et la valeur globales des unités écologiques résultantes. En tout, dix-huit unités écologiques ont été évaluées dans la biorégion de l'ouest de l'Arctique, reflétant l'envergure de l'exercice et le nombre de ZIEB créées précédemment dans cette biorégion.

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