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Capacité de charge pour la conchyliculture par référence à la mytiliculture dans la baie Malpeque, à l'Île-du-Prince-Édouard

Examen scientifique régional par les pairs – Région du Golfe

Les 8 et 9 octobre 2014
Moncton, Nouveau-Brunswick

Président : Gérald Chaput (Région du Golfe, Pêches et Océans Canada)

Contexte

La conchyliculture (moules, huîtres) est une industrie en expansion dans le Canada atlantique et surtout dans les baies de l'Île-du-Prince-Édouard. L'intérêt à l'égard de l'expansion de cette industrie est croissant. Dans le Canada atlantique, la production de la conchyliculture (moules et huîtres) se déroule dans des baies protégées généralement peu profondes. La capacité de production d'une baie pour la conchyliculture est déterminée par de nombreux facteurs, notamment le caractère hydrodynamique de la baie et l'apport de nutriments. On considère qu'il existe une limite quant à la production (biomasse) qui peut être extraite d'une zone, en raison de la concurrence pour la ressource limitée (niveau trophique principal).

La capacité de charge a été désignée comme une composante environnementale et socio-économique préoccupante dans le cadre de l'élaboration du rapport d'examen préalable substitut : Ostréiculture dans la colonne d’eau au Nouveau-Brunswick. La capacité de charge n'a pas été définie dans ce rapport. En résumé, elle peut faire référence à la biomasse totale du stock actuel d'une espèce ou d'un groupe d'espèces pouvant être soutenue par les ressources disponibles dans une zone définie. Les modifications apportées à la Loi sur les pêches visent la protection de la productivité pour assurer la durabilité des pêches commerciales, récréatives et autochtones. Idéalement, la question de la capacité de charge tiendrait compte de toutes les composantes de l'écosystème et des poissons dont dépendent les pêches commerciales, récréatives et autochtones. En l'absence de renseignements suffisants pour ce faire, l'utilisation de valeurs approximatives de la productivité et de la capacité de charge pourrait être envisagée. Une valeur approximative possible pour définir la capacité de charge est celle de la disponibilité en nourriture dans la colonne d’eau puisque celle-ci détermine les taux de croissance des bivalves d’élevages et des brouteurs sauvages.

Des demandes ont été soumises pour augmenter les concessions et la production de moules dans la baie Malpeque, à l'Île-du-Prince-Édouard. Le groupe Gestion de l'aquaculture de Pêches et Océans Canada a demandé des renseignements sur la possibilité d'expansion sans dépasser la capacité de charge de la baie. Le plan de gestion de la baie pour la baie Malpeque devrait être achevé en 2015. Les décisions sur l'expansion des concessions dans la baie Malpeque et dans d'autres zones reposeront en parti sur ces renseignements.

Objectifs

Le secteur des Sciences de Pêches et Océans Canada examinera les questions suivantes :

Publications prévues

Participation

L'enjeu de la capacité de charge pour la conchyliculture s'applique également aux autres régions de Pêches et Océans Canada. Les conseils fournis pour la demande de la Région du Golfe pourraient influer d'autres évaluations et avis scientifiques.

Avis

La participation aux réunions d'évaluation par les pairs du SCCS est sur invitation seulement.

Date de modification :