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Document de recherche 2002/109

Structure des populations de hareng (Clupea pallasi) de la Colombie-Britannique d'après des microsatellites et comparaisons à des populations du sud-est de l'Alaska et de la Californie

Par T.D. Beacham, J.F. Schweigert, C. MacConnachie, K.D. Le, K. Labaree, K.M. Miller

Résumé

L'objectif de la présente étude était de déterminer la structure des populations de hareng (Clupea pallasi) de la Colombie-Britannique par l'analyse de la variation des microsatellites. Pour ce faire, on a étudié la variation à 13 loci (Cpa6, Cpa27, Cha63, Cpa100, Cpa103, Cpa104, Cpa107, Cpa107a, Cha113, Cpa114, Cpa115, Cpa125 et Cpa134) chez quelque 20 000 harengs prélevés à 78 endroits. Les estimations de FST par locus variaient entre 0,0006 et 0,0093, la moyenne pour l'ensemble des loci se chiffrant à 0,0032. À part le hareng qui frayait dans l'inlet Skidegate, il n'y avait aucun signe de substructures chez le hareng de la côte est des îles de la Reine-Charlotte. De même, aucune substructure n'a été trouvée chez le hareng de la côte ouest de ces îles, quoique le hareng de l'inlet Louscoone, situé à l'extrémité sud-ouest des îles, est peut-être distinct du hareng de la côte est de cette unité de gestion. Aucun élément convaincant de la présence de substructures n'a été observé chez les stocks de la côte nord ou de la côte centrale de la province. De même, aucune substructure importante n'a été observée chez le hareng du détroit de Johnstone, bien qu'il soit possible que le hareng qui fraye dans les inlets continentaux de la région soit distinct. Dans le détroit de Georgia, aucun signe de substructure n'a été relevé chez le stock qui fraye le long de la côte est de l'île de Vancouver entre Comox et Nanaimo. Le hareng qui fraye dans le port d'Esquimalt était distinct du stock du détroit de Georgia, tandis que le hareng qui fraye dans l'anse Secret, sur la côte continentale, est peut-être distinct. Le hareng du détroit de Georgia était distinct de celui qui fraye à Cherry Point, dans le Puget Sound, dans l'État de Washington. Aucune substructure n'a été observée chez le stock de la côte ouest de l'île de Vancouver. Au niveau régional, le hareng du détroit de Johnstone était distinct de celui d'autres régions de la Colombie-Britannique, mais, en moyenne, il n'y avait pas de différence entre les populations des côtes est et ouest de l'île de Vancouver, ou entre les populations des îles de la Reine-Charlotte, de la côte nord et de la côte centrale. L'absence de différences génétiques entre les stocks de hareng de la Colombie-Britannique correspond aux taux de vagabondage entre les stocks, qui suffisent à homogénéiser les fréquences alléliques sur de vastes régions. Le hareng qui fraye dans les eaux du sud-est de l'Alaska est distinct de celui qui fraye plus au sud dans les eaux des îles de la Reine-Charlotte et celui de la côte nord de la province, tandis que le hareng qui fraye dans les eaux de la Californie est distinct de celui qui fraye dans les eaux du sud de la Colombie-Britannique. Pour ce qui est des endroits fréquentés par des populations génétiquement distinctes, les différences dans la période de fraye constituent les principaux mécanismes d'isolation des populations, quoique leur isolation géographique peut aussi avoir une certaine incidence sur la pérennité de la spécificité génétique de la population de reproducteurs.

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